Les Poissons de nos cours d'eau (2/2)

Publié le par APASMC

LES POISSONS MIGRATEURS

 

L' ALOSE
 

alose
 



DESCRIPTION

L'alose dispose de nageoires ventrales très en arrière des nageoires pectorales. De plus elle ne possède qu'une seule nageoire dorsale. Son corps qui donne l'impression d'être compressé, est en forme d'ogive. Une autre des ses caractéristiques est de possèder une bouche à machoire superieure échancrée en son milieu.
Les teintes de ce poisson sont souvent un dos bleuté ou bleu verdatre, avec un ventre argenté. De plus parsemées sur ses écailles on retrouve des taches noires en arrière de ses opercules.
Il n'est pas rare de rencontré des spécimens de 50-60 cm. Toutefois, la taille de se poisson se retrouve généralement comprise entre 30 et 80 centimètres. pour un poids dépassant rarement les 4 kilos.

BIOLOGIE ET DISTRIBUTION

Poissons du bassin Atlantique, beaucoup plus rares en mer Méditeranée, les grandes aloses se développent en mer, puis entrent dans les fleuves: ADOUR, GARONNE et LOIRE, dès le début du printemps; le plus gros de la montée ayant lieu en mai-juin. Elles pénètrent dans les Gaves du bassin de l'ADOUR.
Contrairement au Saumon elles fraient en eau chaude, dès que la température de l'eau (en juin-juillet) atteint les 17° à 19°.
Vers la fin de l'été, les femelles pondent bruyament de nuit, juqu'à 200 000 oeufs par individus. Les alevins mesurent de 5 à 10 centimètres et descendent ensuite vers la mer.

 
 

 

  L' ANGUILLE
 
 
anguille poisson
 

DESCRIPTION

Le corps est allongé, cylindrique et recouvert d'une peau épaisse dans laquelle s 'imbriquent de minuscules écailles ovales. Les nageoires pelviennes sont absentes, les nageoires caudale, anale et dorsale sont soudées.
L'anguille jaune (forme sédentaire en eau douce) a le dos brun-olive et le ventre jaune, tandis que l'anguille argentée (forme migratrice) est vert-gris sur le dos avec des reflets argentés sur les flancs et le ventre.
Taille : de 40 cm à 150 cm. Poids : jusqu'à 4 kgs.

BIOLOGIE

La reproduction a lieu au printemps dans la mer des Sargasses. La ponte intervient entre 400 et 700 mètres dans des eaux de 16 à 17°C . A l'éclosion, les larves (leptocéphales) remontent dans les eaux superficielles, dérivent pendant 1 à 2 ans dans l'Atlantique et sont amenées par la Dérive Nord-atlantique jusqu'aux côtes européennes; elles se métamorphosent alors en civelles avant de migrer en eau douce où s'effectue l'alimentation et la croissance.
Devenues "anguillettes", elles poursuivent leur migration à l'intérieur des terres puis deviennent "anguilles jaunes" généralement considérées comme sédentaires (4 à 8 ans). La phase de croissance se termine avec une seconde métamorphose qui voit la transformation de l'anguille jaune en "anguille argentée". A ce stade les adultes partent vers la mer des Sargasses (Août-septembre) pour s'y reproduire; ils circulent dans les grandes profondeurs et l'augmentation de pression est un des déclencheur du développement des gonades.

ORIGINE ET DISTRIBUTION

L'anguille est une espèce autochtone de nos cours d'eau tributaires, de l'Atlantique, la Mer du Nord, la Manche, et la Méditerranée.
Longtemps considérée comme "nuisible" dans les cours d'eau de 1ère catégorie, elle fait l'objet d'une pêche intensive sur toute les phases de son cycle biologique. L'importance des captures semble être en diminution dans de nombreux bassins.

PÊCHE

L'anguille se pêche à la plombée, aux cordeaux et à la vermée. L'anguille ne se capture qu'à la belle saison, le mois d'août est la meilleure période. La meilleure esche est le gros ver. Pour tuer une anguille il ne faut pas la frapper à la tête mais près de la queue.

 
 
La truite de mer
 
  truite de mer

La truite de mer est la forme migratrice de plusieurs poissons de la famille des salmonidés.

Sous l'appellation truite de mer se cachent plusieurs espèces. L'espèce salmo trutta, autrement dit la truite fario, auquel cas elle est aussi appelée « la blanche », truite saumonée ou truite argentée est d'origine européenne. L'espèce de la truite arc-en-ciel est originaire des États-Unis. Au Canada, le terme truite de mer est surtout employé pour désigner l'omble de fontaine anadrome (migrateur).

La truite de mer est donc la forme ou le morphe de ces espèces, lorsque les individus migrent en mer, ce qui est facultatif pour ces espèces.

L'identification des truites de mer comme espèces ou sous-espèces distinctes, remonte à la classification de Linné. Depuis, la génétique a prouvé qu'il n'y avait absolument aucune différence génétique entre une truite de rivière et une truite de mer pour chaque espèce. Aussi étrange que ce puisse paraître, surtout quand on compare les deux poissons : la truite fario a des rayures et des points de couleurs (plus ou moins prononcés) alors que la truite de mer ressemble à... un saumon. Et pourtant, il ne s'agit que d'une adaptation au milieu, l'expression d'un polymorphisme et non d'une famille différente.

De même, le saumoneau qui, petit, ressemble fort à une fario, se transforme visuellement en « poisson blanc » au moment de sa dévalaison. Cela s'appelle la smoltification. Il en va de même lors de la dévalaison de certaines truites, qui de fait, deviennent des truites de mer, avec un aspect similaire à celui des saumons.

 
 
 
La Lamproie marine
  Lamproie marine    Lamproie marine bouche
 
Elle vit en mer, le long du plateau continental ou près des côtes, jusqu'à au moins 110 m de profondeur, mais elle se reproduit en eaux douces.

La lamproie marine n'a pas de mâchoire mais un disque buccal garni de nombreuses pointes cornées et d'une lame courte armée de deux pointes contiguës (alors que les autres poissons, dans leur grande majorité ont deux mâchoires, c'est-à-dire la partie mobile et celle qui est fixe. Son corps est marbré.
Elle a deux petits yeux Elle possède deux longues nageoires dorsales distinctes.

  • Taille maximale du mâle : 120 cm.
  • Poids maximum connu : 2,5 kg.
  • Longévité maximale connue : 9 ans.

Cet animal comme l'anguille ou la myxine sont adaptés à des environnement, salinité et profondeurs très diverses.

La lamproie marine est traditionnellement consommée en Europe (région bordelaise, Portugal), mais pas en Amérique du Nord, où l'on tient compte de taux de mercure dépassant fréquemment les normes .

Sa chair délicate était déjà appréciée au Moyen Âge. Actuellement les captures suffisent à peine aux demandes locales où la lamproie marine est utilisée dans des préparations typiquement régionales comme la « lamproie à la bordelaise »
 
 
 
LES POISSONS D'ESTUAIRE
 
  Le mulet ou muge cabot
 
Fichier:Mugil cephalus.jpg
 
Le mulet cabot (Mugil cephalus) est une espèce de poissons marins de la famille des Mugilidae. Il est également appelé mulet à grosse tête.

Mugil cephalus est présent sur l'ensemble des côtes des zones tempérées, tropicales et équatoriales.

Description

Le corps est gris olive sur le dos, les flancs sont argentés et le ventre est blanc. Des rayures sont parfois présentes sur les flancs. Les lèvres sont fines. Les nageoires pectorales sont courtes ; elles n'atteignent pas l'oeil lorsqu'elles sont retournées vers l'avant. Les yeux sont protégés par une paupière adipeuse. La taille maximale raportée est de 12 kg pour 120 cm mais demande à être confirmée.

Habitat

Mugil cephalus est une espèce côtière qui peut remonter les estuaires et les rivières. C'est un poisson grégaire qui vit sur les fonds sableux ou vaseux, souvent à moins de 10 m de profondeur. De moeurs diurnes, il se nourrit de zooplancton, de larves, de déchets, d'algues, d'organismes benthiques, ainsi que de petit

Reproduction

La reproduction a lieu en mer, à des périodes qui dépendent des zones. Les femelles pondent entre 0,8 to 2.6 millions d'oeufs. La maturité sexuelle est atteinte à l'âge de 3 ou 4 ans.
 
 
Le Loup de mer
 
loup de mer
 
Le bar commun ou bar européen (Dicentrarchus labrax), surnommé loup ou perche de mer, est une espèce de poisson principalement marin qui entre parfois en eau saumâtre et en eau douce, appartenant à la famille des moronidés.L'animal est ainsi appelé en raison de sa voracité que les anciens ont rapprochée de celle (supposée) du loup, le nom d'espèce labrax signifiant « vorace » en grec ancien. Étymologie à rapprocher du latin labrum (en français : « lèvre ») que l'on retrouve pour une autre famille, celle des labridés.

Description

Il possède un corps fusiforme argenté sur les cotés et gris argenté à bleuâtre sur le dos, des petites écailles (la ligne latérale en comporte de 62 à 74), deux nageoires dorsales distinctes (la première avec 8 à 10 épines, la seconde avec une épine et 12 ou 13 rayons mous), une nageoire anale munie de 3 épines et de 10 ou 12 rayons mous, un opercule pourvu sur son bord d'une tache noire diffuse et de 2 épines plates, une nageoire caudale modérément fourchue. Il peut atteindre 1 m de long pour un poids de 12 kg, mais des spécimens de 50 cm pour 1 kg sont plus courants. Les juvéniles peuvent posséder quelques taches sur le haut du corps, ce qui peut créer une confusion avec Dicentrarchus punctatus.
Il est intéressant de noter qu'il est impossible de distinguer un mâle d'une femelle sans pratiquer l'autopsie du poisson.

On le trouve tout autour et à l'intérieur de l'Europe, y compris à l'est de l'océan Atlantique (de la Norvège au Sénégal), en mer Méditerranée et en mer Noire.Le bar commun est plus actif la nuit que le jour. C'est un poisson qui préfère les eaux battues et oxygénées, dans lesquelles il est très actif, même il on peut aussi le trouver dans les ports. En termes de proies recherchées, il est très versatile. Il est en effet capable d'adopter une attitude pélagique pour chasser en pleine eau des poissons grégaires de taille petite ou moyenne, des céphalopodes ainsi que des crabes nageurs. Il est aussi capable d'adopter un comportement benthique lorsqu'il cherche à dénicher des vers polychètes et des crustacés. En général il s'intéresse aux proies vivantes, c'est un véritable « chasseur ». Sa voracité et son agressivité en fait une prise privilégiée de la pêche au leurre.
 
 
 

 LES POISSONS NUISIBLES

 
 
le POISSON CHAT
 
 
poisson chat poisson
 

DESCRIPTION

Le corps est moyennement allongé, la peau est nue. Il existe une nageoire dorsale adipeuse. La tête est large et aplatie, la bouche est grande et entourée de 8 barbillons. Les premiers rayons épineux des nageoires dorsale et pectorales sont légèrement denticulés. La coloration du corps est assez homogène, le dos est brun plus ou moins foncé et le ventre jaune.
Taille : La taille des individus dépasse rarement 30 à 40 cm. Poids : jusqu'à 1,5 kgs

BIOLOGIE

Le poisson-chat est une espèce d'eau calme. Sa reproduction a lieu au printemps lorsque la température de l'eau atteint 18°C environ. La reproduction se déroule sur un nid préparé par le couple géniteur, la ponte est ensuite protégée et entretenue par le mâle. Cette protection se poursuit après l'éclosion, les alevins restant groupés en boule caractéristique pendant plusieurs semaines. C'est une espèce omnivore et vorace.

ORIGINE ET DISTRIBUTION

Originaire de l'Amérique du Nord, le poisson-chat a été introduit en France en 1871. Les premiers individus se sont échappés du Muséum vers la Seine toute proche en empruntant le réseau des égouts (Lavauden, 1905).
Après cette épisode cette espèce fut "oubliée" et ce n'est qu'au début du siècle que sa dispersion s'est épendue : En 1901 introduction dans des étangs en Loire Atlantique (Labarletrier, 1901), en 1904 des déversements ont eu lieu dans la Seine et la Dordogne (Pion-Gaud et Lavauden, 1904). Son introduction a même été favorisée par les sociétés de pèche dans les secteurs les plus pollués (Lavollée, 1906).
En 1951, Vivier montre que le poisson-chat a colonisé l'ensemble du réseau hydrographique, cette espèce ayant peu de prédateur.
Ce n'est que récemment (Spillmann, 1967) que l'identité de cette espèce n'a été déterminée avec précision.
Cette espèce est considérée comme susceptible de provoquer des déséquilibres biologiques sans qu'aucun argument ne confirme cet aspect particulier de son comportement (Boêt, 1981). Encore largement répandu le poisson-chat semble cependant en régression du fait de la pollution et peut être de maladie (?).

PÊCHE

Sa pêche se pratique à la ligne flottante, à la plombée et au cordeau. L'esche reposant au fond est constituée d'un vers de terre moyen ou tronçonné sur hameçon de 8. Touche très franche. Le poisson-chat s'attaque également aux vifs des lignes à brochet. Attention, manier ce poisson avec attention, il peut occasionner des piqûres douloureuses

 
 
la PERCHE SOLEIL
 

perche soleil poisson
 

DESCRIPTION

La Perche soleil est un poisson de forme discoïde, la bouche est petite, oblique vers le haut. La nageoire dorsale est composée de deux parties continues. L'opercule est recouvert d'écailles et se termine par une pointe molle.
La couleur du poisson est souvent très vive à dominante bleu et vert sur le dos, les flancs étant jaunes orangé. L'extrémité de l'opercule présente, chez les mâles, une tache rouge écarlate, elle est souvent plus terne ou même absente chez les femelles.
Taille : La croissance est variable suivant les conditions du milieu : les poissons dépassent rarement 15 cm, et il semble que les tailles maximales augmentent suivant un gradient nord-sud (sujet de plus de 20 cm dans le Bas-Rhône).

BIOLOGIE

La perche soleil est un poisson d'eau calme en rivière ou en étang. Le comportement de ponte est voisin de celui des autres centrarchidés : la reproduction a lieu au printemps lorsque la température de l'eau est proche de 18 à 20°C. Les ovules sont pondus dans un nid préparé par le mâle, plusieurs femelles pouvant pondre dans le même nid. La ponte est ensuite farouchement protégé par le mâle pendant toute la durée d'incubation (60 heures à 22°C après fécondation artificielle (Folliot, 1975). La vésicule vitelline est totalement résorbée en 5 jours lorsque la température est comprise entre 25 et 27°C.

ORIGINE ET DISTRIBUTION

Espèce originaire de l'Amérique du nord, la perche soleil a été introduite en France en 1877 (Gensoul, 1908). Sa reproduction artificielle a été réalisée pour la première fois en 1887 (Bertrand, 1890). Son extension s'est poursuivie au cours de la fin du XIXème et du début du XXème siècle : Sud-est en 1886 (Roule, 1925), Sologne en 1888 (Lefort, 1906), dans l'Isle en 1895 et 1897 (Maingaud, 1900).
Elle semble actuellement absente des cours d'eau du Nord de la France, ainsi que de ceux de la pointe occidentale de Bretagne.

PÊCHE

Elle se prend accidentellement en recherchant d'autres espèces. Elle est très vorace et avale profondément l'hameçon. Elle mors à toutes les esches carnées de petite taille. Elle constitue un excellent vif à black-bass.

 
LES ECREVISSES
 
 

L'écrevisse à pattes blanches

  Pêche INTERDITE au titre de la restauration des milieu aquatique

 
Fichier:Austropotamobius pallipes.jpg
 
L'écrevisse à pieds blancs ou à pattes blanches (Austropotamobius pallipes) est une espèce se rencontrant seulement dans l'ouest de l'Europe : Irlande, Grande-Bretagne, nord et est de l'Espagne, nord du Portugal (où elle a été introduite dans les années 1930), France (elle a été introduite en Corse), Italie, Yougoslavie et de façon plus sporadique en Allemagne, Suisse et Autriche.

Description 

La taille maximale des adultes est de 9 à 12 cm, ceux-ci pèsent alors de 30 à 90 g. Les tailles et les masses maximales sont atteintes lorsque l'animal a une douzaine d'années. La maturité est atteinte lorsque les animaux atteignent cinq centimètres de long (à l'âge de deux ou trois ans).

Habitat 

Cette espèce peuple les eaux froides et vives, torrents et ruisseaux. Elle se rencontre dans les cours d'eau claire partout dans son aire de répartition ainsi que des lacs et des canaux en Irlande et en Grande-Bretagne. Sa répartition dépend de la température des eaux et de la force du courant. Les mues se trouvent dans les eaux à une température supérieure à 10 °C, les adultes sont visibles de juin à septembre, l'activité est réduite en hiver.

Reproduction 

La reproduction réclame des eaux inférieures à 12 °C en octobre. Les œufs, entre 40 et 150, sont incubés durant six à neuf mois.

 
 
L'écrevisse américaine  (nuisible)
 
Fichier:Orconectes limosus - Kamberkrebs.jpg
 
L'écrevisse américaine (Orconectes limosus) est un crustacé originaire de la côte est des États-Unis, qui aurait été introduit en Europe vers 1880. Après s'être acclimatée en Allemagne, elle serait parvenue en France.

L'écrevisse américaine se nourrit de toutes sortes de débris organiques et végétaux. Elle consomme volontiers vers et autres invertébrés vivants ou morts. Elle est assez agressive envers les petits poissons (vairons, épinoches, etc.) qu'elle peut dévorer.

Elle est active le jour comme la nuit. Son optimum thermique se situe vers 20 °C, mais elle supporte des températures de 1 à 30°C. C'est une espèce peu exigeante quant à la qualité de l'eau ; elle supporte les pollutions organiques dans son milieu naturel (grands cours d'eau, étangs, lacs...).

Ponte au printemps (avril-mai). Une femelle peut porter jusqu'à 450 œufs durant environ 5 semaines. Le développement des larves est très rapide ; elles deviennent indépendantes 8 jours seulement après l'éclosion (mais durée variable en fonction de la température).

Pêche en France 

Considérée comme nuisible, elle peut être pêchée partout en toutes saisons, sans limitation de taille ou de quantité ; toutefois, il faut être muni de la carte de pêche. Parfois dans certains départements, dans les cours d'eau de première catégorie, sa pêche n'est autorisé que pendant une certaine période (ex:du 13 mars au 19 septembre 2010 en Essonne) comme pour la truite ou le brochet. C'est entre la mi-août et la mi-septembre que les écrevisses sont le plus charnues. En dehors de cette période, elles peuvent sembler "vides".

C'est la nuit que les écrevisses sont le plus actives mais la pêche de nuit étant interdite, on peut pêcher en fin de journée ou à l'aube en mettant de petits bouts de viande ou de poisson dans des nasses de pêche.

 
 
Écrevisse de Louisiane (nuisible) Transport vivant interdit
 
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/1/1a/Procambarus_clarkii.jpg
 
L'écrevisse de Louisiane (Procambarus clarkii), est un crustacé décapode d'eau douce originaire du Sud est des États-Unis et, comme son nom l'indique, très abondant en Louisiane. Procambarus clarkii est considérée comme l’espèce écologiquement la plus plastique des décapodes, ce qui lui permet d’être la plus répandue dans le monde.

Habitat


Contrairement aux espèces d'écrevisses indigènes d'Europe (qui appartiennent à la petite famille Astacidae), P. clarkii est capable de tolérer des périodes sèches de plus de quatre mois et des eaux stagnantes moins claires ou ayant une plus forte salinité que les espèces européennes. Pour cette raison, elle est capable d'occuper une grande variété d'habitats, y compris les zones souterraines, prairies humides, inondées de façon saisonnière, marais et marécages et les lacs et cours d'eau permanents.

P. clarkii s’enterrant dans le sol en cas de sécheresse, gel, faibles concentrations en oxygène, fortes teneurs en matière organiques, elle peut résister

Description

L'écrevisse de Louisiane a des couleurs allant du gris-rouge au rouge vif. Elle est facilement reconnaissable aux points rouges qui ornent ses pinces et son corps.

Elle mesure 10 à 12 cm à l'âge adulte et a de grandes pinces quasiment aussi longues.

Elle peut attendre le poids de 50 g dès l'âge de 3 mois et vivre jusqu'à 6 ans.

P. clarkii a deux modes d'activité : une phase d'errance, sans aucune périodicité quotidienne, caractérisée par des pics de courte durée à grande vitesse de locomotion, et une plus longue phase stationnaire, au cours de laquelle les écrevisses se cachent dans les terriers le jour, émergeant seulement au crépuscule pour se nourrir. D'autres comportements, comme la lutte ou la saillie, se déroulent la nuit. Pendant la phase d'errance, les mâles peuvent se déplacer jusqu'à 17 km en quatre jours et couvrir une large zone. Cette intense activité permet la dispersion de l'espèce
 
 
 

 

 

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