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ENDUROS CARPE

Publié le par APASMC

http://www.peche13.fr/enduro-carpe-2016

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article de presse
29/10/2014

 

 

ENDUROS CARPE

Publié dans Concours

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Les Poissons de nos cours d'eau (1/2)

Publié le par APASMC

LES POISSONS BLANCS

 

 

 

  l' ABLETTE
 
L'ablette est un poisson blanc très courant dans nos rivières françaises. Pêche 82, toute la pêche dans le Tarn et Garonne.
 

 

DESCRIPTION

L'ablette est un petit poisson. La morphologie de son corps laisse apparaître sur son dos des reflets "gris-bleu" et sur le ventre et les flancs des couleurs argentées, ses nageoires sont généralement "gris-pâles".
Une des caractéristique de l'ablette est sa bouche. En effet elle est à la fois oblique et orientée vers la surface, ainsi l'ablette peut se nourrir (ainsi à la tombée du jour on peut parfois apercevoir des ronds sur l'eau, l'ablette happe les insectes à la surface). La nageoire anale est plus large que la nageoire dorsale.
On peut rencontrer enormément de sortes d'ablettes; la morphologie du poisson est très variable on peut ainsi observer des spécimens dont la taille varie de 12 à 25cm, pour un poids qui se situe aux alentours de 20 à 50 grs (toutefois des individus allant jusqu'à 200 grs on déja été capturés!).

BIOLOGIE

Le plus souvent on rencontre l'ablette nageant en véritables bancs jusqu'à 100 poissons. Ce poisson blanc vit dans les eaux claires et stagnantes (il n'est pas rare d'en voir pourtant en canal).
Entre le mois d'Avril et Juin, c'est la période de fraie. Le mâle présente des tubercules nuptiaux sur le dos et les flancs, et les nageoires sont orangées. La ponte s'effectue près des rives au calme. Les oeufs (1000 à 2000 par femelle) adhèrent aux plantes et incubent pendant 2 à 3 semaines.

ORIGINE ET DISTRIBUTION

Aujourd'hui on rencontre l'ablette quasiment partout en France; sauf dansles mares trop boueuses et les torrents trop rapides et trop froid.
Dans les étangs, les canaux, les lacs et les rivières on la voit jouer dans les calmes, les remous, en bordure des courant à la recherche de petits insectes et des larves. Par beau temps, elle se tient très près de la surface; dès que le temps se rafraichit, elle descend entre deux eaux et avec les eaux froides d'hiver elle se tient postée près du fond.

 

 

le BARBEAU
 
 
barbeau poisson
 

DESCRIPTION

Le corps est allongé, le dos légèrement bombé est brun-vert, les flancs sont dorés, le ventre blanc. La caudale, l'anale et les pelviennes sont orangées. La tête est longue, la bouche infère est bordée d'épaisses lèvres charnues et portent 4 barbillons sur la lèvre supérieure. les écailles sont de taille moyenne (55 à 65 le long de la ligne latérale). La nageoire dorsale porte 7 à 11 rayons, le plus long est ossifié et dentelé sur son bord postérieur.
Taille : de 30 à 100cm Poids : Max. 12 kgs.

BIOLOGIE

Le barbeau fluviatile fréquente les cours d'eau clairs et oxygénés à fond sablo-graveleux. Il vit en bancs au fond de l'eau dans les zones de fort courant.
La fraie se déroule en mai-juin dans les eaux peu profondes. Les oeufs, 3000 à 5000 par femelle incubent pendant 10 à 15 jours. Il est omnivore et se nourrit en fouillant le fond.

ORIGINE ET DISTRIBUTION

Le barbeau fluviatile est largement répandu, il est présent dans les bassins de la Seine, de la Loire, de la Garonne, du Rhin et du Rhône (Valenciennes, 1848 ; Gervais,1897 ; Roule, 1925 ; Dottrens, 1951). Il serait absent des lacs savoyards (Blanchard, 1866 ; Moreau, 1881), du Finistère, d'Ille et Vilaine (Spillmann, 1961) et des cours d'eau normands. Il n'est pas signalé dans la Somme et le Pas de Calais.

PÊCHE

Se pêche au coup à ligne flottante et à la plombée. Bonne combativité.

 

 

Le BLAGEON
 
 
blageon poisson
 

DESCRIPTION

le blageon a un corps allongé, un dos brun à reflets gris-bleu, des flancs argentés, un ventre blanc, des nageoires jaune-brun ; la ligne latérale est bordée d'une pigmentation orange. Une bande longitudinale noire violacée (visible surtout chez les mâles) est située au dessus de la ligne latérale, de l'œil jusqu'à la nageoire caudale.
La bouche est infère, le museau mousse.
Taille : de 10 à 25 cm.
Il existe des variations morphologiques de l'espèce selon la situation géographique (d'Aubenton et al, 1971):
- Le L.s.soufia se caractérise par une couleur argentée, un dos rectiligne, des nageoires pectorales étroites et les lobes de la nageoire caudale sont aiguës.
- Le L.s.agassizi a une pigmentation très accentuée (dos sombre, bande noire marquée sur les flancs) et est plus fusiforme.
- Le L.s.multicellus possède un museau court large et épais par rapport au type précédent alors que la pigmentation en diffère peu.

BIOLOGIE

Le blageon, fréquente les eaux courantes à fond de graviers.
C'est un poisson grégaire. La période de reproduction se situe de fin mars à début mai, les couleurs des reproducteurs sont alors avivés et le mâle porte des tubercules nuptiaux sur la tête et les opercules. La ponte (5000 à 7000 ovules/femelle) s'effectue sur les graviers.

ORIGINE ET DESCRIPTION

L'espèce Leuciscus soufia au sens large serait autochtone dans les bassins du Rhin, du Rhône et des fleuves côtiers de l'est méditérrannéen (Spillmann, 1961). Il est signalé dans le Doubs, la Saône, l'Ouche (Blanchard, 1866 ; Gensoul, 1908 ; Verneaux, 1973), la Seille, le Ithône, l'Ardèche, la Durance (Grégoire, 1983), dans les lacs d'Annecy et du Bourget et dans l'Hérault (Gervais, 1897 ; Gensoul, 1908). Sa présence a été constatée dans le bassin de l'Aube.
Les variations des types morphologiques de l'espèces se font suivant un arc allant de l'Italie à la Bavière en passant par les Alpes (Spillmann, 1961). Ainsi le L. s. soufia est cantonné au fleuve Var, le L. s. agassizi à la vallée du Rhône, de l'Argens, le Gapeau et l'Hérault (Kiener, 1985) et le L. s. multicellus est présent dans la Bevera (Alpes-maritimes).

PÊCHE

Il se pêche au coup et à la mouche comme la vandoise. Il est amusant à capturer en raison de sa vivacité et de sa défense.

 

  la BOUVIERE
 

bouviere poisson
 

DESCRIPTION

Le corps est haut et comprimé latéralement; le dos est gris-vert, les flancs argentés avec une bande bleue de la caudale au milieu du flanc, le ventre blanc-rose. Les écailles sont grandes (34 à 38 dans une ligne longitudinale. La ligne latérale est incomplète).
Taille : de 5 à 8 cm jusqu'à 12 cm.

BIOLOGIE

La bouvière vit en bancs dans les eaux lentes peuplées de Mollusques Bivalves (du Genre Unjo et Anodonta).
En période de fraie (avril-juin), le mâle est teinté de rouge sur la gorge, la poitrine et le ventre; et de vert-bleu sur le dos. Il se choisit alors un territoire qui contient une moule, la femelle dépose ses ovules (une quarantaine) dans la cavité palléale du Bivalve grâce à un très long ovipositeur. Le mâle libère alors Sa semence à proximité du Mollusque, le siphon inhalant de ce dernier entraîne les spermatozoïdes avec l'eau filtrée. Les ovules sont alors fécondés. L'incubation dure 2 à 3 semaines puis les alevins abandonnent la moule qui les abritait.

ORIGINE ET DISTRIBUTION


Elle était signalée au siècle dernier dans la Seine, la Marne, la Moselle, la Saâne (Valenciennes, 1848 ; Gehin, 1868 ; Gensoul, 1908). Elle aurait gagné le bassin de la Loire par le canal du Nivernais (Roy, 1952). Spillmann (1961) et Grégoire (1983) la considérait comme absente au sud d'une ligne allant de la Charente au massif central Des captures ont eu lieu en Camargue en 1980, l'espèce se serait étendue vers le sud par le Rhône et les canaux de Provence (Kiener, 1985). Son aire de répartition apparaît actuellement comme très fragmentée.
La répartition de la bouvière est largement conditionnée par la présence des Mollusques qui abritent la ponte.
Cette espèce est susceptible de bénéficier de mesures de protection prise dans le cadre d'un arrêté de biotope (arrêté du 8/12/88).

PÊCHE

La bouvière se prend parfois en pêchant les gardons , les ablettes ou les poissons de friture dans les eaux calmes et les canaux. Elle mord surtout à l'esche carnée de très petite taille.

 

la BREME
 

breme poisson
 

DESCRIPTION

Le corps est élevé et comprimé latéralement. La bouche est petite et dépourvue de barbillon. L'œil est relativement petit par rapport à la longueur du museau (caractère distinctif de la brème bordelière). On dénombre plus de 10 écailles entre la ligne latérale et l'insertion de la nageoire dorsale. La nageoire anale est très longue. La coloration du corps est homogène, le dos est vert bronze et les flancs clairs, les nageoires sont grises.
Taille : 30/40 cm, elle peut atteindre 70 cm. Poids : 0,5 à 2 kgs jusqu'à 6 kgs

BIOLOGIE

La brème est un poisson grégaire vivant dans les eaux calmes des cours d'eau et des étangs de plaine. Sa reproduction est printanière lorsque la température de l'eau est voisine de 18°C. La fécondité est moyenne (de 30000 à 40000 ovules par kilo de femelle). La ponte a lieu dans les herbiers mais les oeufs peuvent être déposés sur des supports minéraux (galets et graviers). Le régime alimentaire est zooplanctonophage chez les alevins puis benthophage chez les adultes.

ORIGINE ET DISTRIBUTION

Cette espèce autochtone, était relativement rare dans le midi de la France (Blanchard, 1866 ; Roule, 1925), elle semble actuellement largement répartie sur l'ensemble du territoire.

PÊCHE

Elle se pêche au coup (ligne légère) en mordant à de nombreuses esches végétales et animales. Elle craint le bruit, l'agitation et est souvent longue à engamer. Défense peu violente.

 

  la CARPE
 

carpe commune poisson
 

DESCRIPTION

Le corps est allongé et plus ou moins haut, la carpe est généralement brune sur le dos, dorée sur les flancs et jaune sur l'abdomen. Les écailles sont grandes : 33 à 40 le long de la ligne latérale. La bouche protractile est munie de 4 barbillons (2 longs et 2 courts).
Les carpes dites "miroirs" ont une écaillure incomplète, les carpes "cuir" en sont dépourvues.
Taille : de 25 à 100 cm. Poids 27kgs pour 1m.

BIOLOGIE

La Carpe vit dans les eaux lentes ou stagnantes à fond sablo-vaseux et riche en végétation.
La reproduction a lieu de juin à juillet dans la végétation des eaux peu profondes. Le mâle présente alors des tubercules nuptiaux. Les oeufs (l00000/kg de femelle ) incubent pendant 3 à 8 jours.
La carpe est surtout active à partir du crépuscule.

ORIGINE ET DISTRIBUTION

Originaire de l'Asie mineure, Gervais (1897) situe son introduction sous François 1er (16ème siècle) alors que Gadeau de Kerville (1897) signale déjà Sa présence au 13ème siècle; elle fut en fait vraisemblablement introduite par les Romains durant l'occupation de la Gaule (Pellegrin, 1943 ; Spillmann, 1961; d'Aubenton et Spillmarin, 1976; Grégoire, 1983).
La pisciculture de la carpe très répandue au moyen-âge, a permis la sélection de nouvelles souches (Vallois 1901).
Elle est largement répandue sur le territoire à l'exception des zones de montagne (Alpes, Pyrénées) et de la côte Nord Bretagne.

PÊCHE


La carpe fait l'objet d'une pisciculture importante depuis longtemps. Elle est très recherchée par les pêcheurs au coup. C'est l'un des poissons d'eau douce les plus puissants au bout d'une canne. Poisson très méfiant. C'est devenu de plus en plus l'affaire de spécialistes (les carpistes). Sa pêche nécessite une longue expérience et des principes rigoureux. Les débutants sont souvent déçus.


 

le CARASSIN
 

carassin poisson
 

DESCRIPTION

Le corps est haut et comprimé latéralement. Le dos est brun-vert, les flancs et le ventre brun-jaune. La nageoire caudale est convexe, son premier rayon est mince et serratulé. Les écailles sont grandes (31 à 36 le long de la ligne latérale).
Taille de 20 à 50 cm.

BIOLOGIE

Le carassin vit dans les étangs et les lacs peu profonds et riches en végétation.
La reproduction se situe en mai-juin dans les eaux peu profondes à végétation dense. Les oeufs (130 000 à 250 000 par femelle) adhérent aux plantes. L'incubation dure de 4 à 8 jours.
Le carassin s'enfouie dans la vase lorsque le plan d'eau s'assèche ou pour passer l'hiver.

ORIGINE ET DISTRIBUTION

Originaire d'Europe centrale et occidentale, il n'est autochtone en France que dans le Nord-est (Spillmann, 1961). Il était signalé dans l'Aube (Ray, 1851) l'Aisne (Moreau, 1881) et dans l'Yonne (Roy, 1952). Son aire de répartition semble s'étendre vers le sud.

PÊCHE

Intéressante pêche au coup dans les pièces d'eau où il est présent. Très combatif. Esches : vers de vase, asticots, boulettes de mie de pain.

 

le CHABOT
 

chabot poisson
 

DESCRIPTION

Le corps en forme de massue a l'écaillure peu développée. Le dos et les flancs sont gris-brun avec des barres transversales foncées, les nageoires pelviennes, pectorales et caudale portent des bandes transversales, les nageoires dorsale et anale des bandes longitudinales.
La tête est large, aplatie, les yeux sont hauts; il n'a pas de vessie natatoire. L'opercule porte un aiguillon et la ligne latérale se termine à la nageoire caudale qui est arrondie. Les nageoires pectorales bien développées ont les rayons inférieurs renforcés. Le chabot possède deux nageoires dorsales, la seconde (13 à 19 rayons branchus) est plus grande que la première (5 à 9 épines).
Taille : de 10 à 15 cm.

BIOLOGIE

Le chabot, espèce d'accompagnement de la truite, fréquente le fond des cours d'eau rapides et des lacs clairs peu profonds et très bien oxygénés à fond sableux ou graveleux.
Durant la journée il se cache parmi les racines et les pierres.
La reproduction a lieu de mars à mai, le mâle prépare un nid, la femelle y pond de 100 à 500 ovules. L'incubation qui dure 20-25 jours est surveillée par le mâle.
Carnassier, il se nourrit de larves et d'invertébrés benthiques.

ORIGINE ET DISTRIBUTION

Il serait présent dans toute la France (Spillmann, 1961; Grégoire, 1983).

PÊCHE

Sa capture à la ligne est rare. Il engame toujours profondément. Il est victime du braconnage à la fourchette.

 

le CHEVESNE
 

chevesne poisson
 

DESCRIPTION

Le corps est fuselé, de section presque ronde, le front est large et plat. Le dos est brun-vert, les flancs sont doré- argenté, la face ventrale est blanche; les nageoires pelviennes et la nageoire anale sont rouges. La bouche est large, les écailles sont grandes (44 à 46 le long de la ligne latérale); la dorsale porte 11 à 12 rayons.
Taille : de 30 à 80 cm. Poids : jusqu'à 4,5 kgs.

BIOLOGIE

Le chevaine fréquente les eaux courantes, il est plus rare dans les lacs.
La période de reproduction s'étend d'avril à juin, elle a lieu parmi les pierres et la végétation des eaux lentes. Le mâle arbore alors des tubercules nuptiaux. Les oeufs (de 50 000 à 200 000 par femelle) incubent 6 à 8 jours accrochés aux pierres et aux plantes. La maturité est atteinte à l'âge de 3 ans chez les mâles et de 4 ans chez les femelles. Les vieux individus sont solitaires.

ORIGINE ET DISTRIBUTION

Le chevaine est présent dans toute la France, à l'exception du Finistère où il n'est pas signalé.

PÊCHE

Il se pêche au coup, à la mouche artificielle, au lancer. Sa défense est brève mais violente. Quoique très méfiant il semble vouloir modre à tout ce qui est comestible

 

l' EPINOCHE
 

epinoche poisson
 

DESCRIPTION

Le corps est allongé, le museau pointu. Le dos est gris-bleu, les flancs gris-métallique, le ventre blanc et les nageoires diaphanes. En parade nuptiale le mâle a le dos vert-bleu, la gorge et la poitrine rouges, les nageoires dorsale et anale foncées.
Le corps ne possède pas d'écailles mais il est protégé par une rangée de plaques osseuses le long de la ligne latérale. En avant de la dorsale, le dos porte 2 à 5 épines mobiles (en général 3) ; les pelviennes sont remplacées par des épines.
Il existe différentes formes d'épinoches réparties selon la latitude et différentiées par l'aspect de leur cuirasse (d'Aubenton, 1976) : la forme Trachura possède une cuirasse latérale complète, la forme Hologymnura n'a pas de plaques latérales et les formes Semi-armata et Gymnura sont intermédiaires au deux premières (Bertin, 1925).
Il existe des formes d'eau saumâtre (anadromes) et des formes dulçaquicoles (sédentaires).
Taille: de 4 à 8 cm (10 à 12 cm pour les formes marines)

BIOLOGIE

La reproduction a lieu de mars à juin, les formes anadromes remontent alors les cours d'eau pour frayer en eau douce. Le mâle construit un nid sur le fond à l'aide de fibres végétales qu'il lie entres elles avec un produit secrété par ces reins. Ensuite, il attire successivement plusieurs femelles dans le nid, il les incite à pondre puis il les chasse. Les oeufs (100 à 400 par femelle) sont veillés par le mâle. L'incubation dure 4 à10 jours.

ORIGINE ET DISTRIBUTION

L'épinoche est autochtone en France. Bertin (1925) puis Spillmann (1961) considérait que son aire de répartition couvrait tout l'hexagone à l'exception des régions montagneuses et des pénéplaines. Son aire semble actuellement s'étendre au Massif Armoricain et aux Ardennes.

PÊCHE

Prise occasionnelle avec des lignes montées avec de très petits hameçons.

 

le GARDON
 

gardon poisson
 

DESCRIPTION

Le corps est aplati latéralement, le dos plus ou moins haut est vert-bleu, les flancs argentés ont quelques reflets dorés; le ventre est blanc-rouge, les nageoires pelviennes et anale sont rouges. La bouche est étroite, les écailles sont grandes (42 à 45 le long de la ligne latérale), les yeux sont rouges.
Taille : de 15 à 30 cm jusqu'à 45 cm. Poids : 200 grs jusqu'à 2,4 kgs.

BIOLOGIE

Le gardon est répandu dans les eaux stagnantes et lentes, c'est une espèce très résistante à la pollution des eaux.
En période de reproduction (Avril-juin), les mâles se parent de tubercules nuptiaux. Les ovules (50 000 à 100 000 par femelle) sont pondus dans la végétation des eaux peu profondes. L'incubation dure 1 à 2 semaines. Les larves et les adultes vivent en bancs parmi la végétation.

ORIGINE ET DISTRIBUTION

Le gardon est autochtone en France à l'exclusion des Alpes-maritimes (Spillmann, 1961) où il est cependant présent.

PÊCHE

C'est le poisson type de la pêche au coup. Sa pêche est possible en toute saison. Il est méfiant. Il est nécessaire d'utiliser des lignes fines et bien équilibrées. Il mord à la plupart des esches animales et carnées.

 

le GOUJON
 

goujon poisson
 

DESCRIPTION

Le corps est allongé, le dos est vert-bleu, les flancs sont plus clairs avec une rangée longitudinale de tâches bleues et violettes. La nageoire caudale et la nageoire anale sont ornées de tâches noires.
La mâchoire supérieure porte 2 courts barbillons, la tête est longue, les yeux sont grands. Il y a de 40 à 42 écailles le long de la ligne latérale.
Taille : de 10 à 25 cm. Poids : max. 175 grs.

BIOLOGIE

Le goujon vit près des rives dans les cours d'eau rapides sur des fonds limoneux. On le trouve de plus en plus souvent dans des eaux calmes et riches en matières organiques y compris les lacs
La reproduction s'effectue en mai-juin parmi les pierres et la végétation des eaux courantes. Le mâle arbore alors un tubercule nuptial sur la tête. Les oeufs (de 1000 à 3000 par femelle) incubent pendant 2 à 3 semaines.
Les goujons vivent en bancs au fond de l'eau.

ORIGINE ET DISTRIBUTION

D'après Spillmann (1961), le Goujon, espèce autochtone, est largement répandu dans toutes les eaux suffisamment claires et fraîches; Brunet (1972) le situe entre 42 et 62 degrés de Latitude Nord (isotherme de juillet entre 15 et 27°C). Il a été introduit dans le lac d'Annecy (Vivier, 1939).

PÊCHE

Il se pêche au coup. Autrefois la base même de toute friture, il devient plus rare et reste un poisson intéressant à pêcher. 

 

 

  la GREMILLE
 

gremille poisson
 

DESCRIPTION

La Grémille a un dos bombé, un front large et un museau mousse. Le dos et les flancs sont vert-gris parsemés de tâches noires ; les nageoires caudale et dorsale portent des macules sombres alignées. L'opercule est terminé par une épine dure, le préopercule est finement dentelé.
La partie antérieure de la nageoire dorsale est soutenue par 12 à 16 rayons épineux et la partie postérieure par il à 16 rayons branchus. Le corps est souvent recouvert de mucus épais.
Taille : de 10 à 30 cm

BIOLOGIE

La grémille vit généralement en bancs dans les eaux profondes des grands cours d'eau, des lacs et des lagunes. La période de reproduction débute en Avril-mai, les ovules (40 000 à 100000 par femelle) sont pondus en rubans, prés des rives, sur les pierres et la végétation. L'incubation dure de 10 à 12 jours.

ORIGINE ET DISTRIBUTION

Originaire d'Europe centrale et orientale la grémille est d'abord cantonnée aux départements de l'est de la France. Elle gagne dés le début du 19ème siècle le bassin de la Seine (Seine, Aube, Yonne) et de la Loire (Vallot, 1837 ; Valenciennes, 1848 ; Ray, 1851; Marchand, 1897).
A la faveur des canaux son aire de répartition s'étend : Moselle, Orne, Nied, Meurthe, Seille, Sarre, Meuse, Chiers, Somme, Rhin, Doubs, et Rhône (Blanchard, 1866 ; Gehin, 1868). En 1925, elle est encore inconnue dans le Sud-Ouest (Chevey, 1925) alors que Spillmann (1961) la signale en Bretagne, dans le Puy de dôme, l'Allier, le Cher, la Haute-Vienne, et le Tarn (où elle a été introduite). Yvernault (1972) signale sa présence en Charente-Maritime. Kiener (1985) la cite dans la Durance, l'Arc, et les canaux d'Aix en provence.

PÊCHE

Elle se capture sur des lignes destinées au gardon et au goujon. La grémille ne mord que sur des esches animales et se nourrit essentiellement au fond.

 

le HOTU
 

hotu poisson
 

DESCRIPTION

Le Hotu est un poisson élancé, qui se caractérise par sa bouche rectiligne en position infère (chez l'adulte). Le museau est proéminent, la lèvre inférieure est cartilagineuse.
La coloration du corps est homogène, gris-bleu et brillante. Les nageoires sont souvent orangées.
Taille : La taille est variable suivant les milieux, elle dépasse rarement 45 à 50 cm, pour une durée de vie de 15 ans environ dans les rivières françaises (Nelva-Pasqual, 1985). Poids : 200 grs à 1,8 kgs.

BIOLOGIE

Le hotu est un poisson grégaire qui affectionne les eaux courantes au fond de petits galets et graviers. Son comportement est essentiellement benthique. Son alimentation, est constituée principalement de diatomées raclées sur les substrats.
La reproduction a lieu au printemps, elle semble être déclenchée par des températures supérieurs à 8 à 9°C. La fécondité est voisine de 40 000 ovules par kilo de femelle. Les oeufs sont déposés en masse sur le substrat sans aucune protection. La durée de l'incubation peut varier de 5 jours pour une température de 17°C à 23 jours pour une température de 10°C.

ORIGINE ET DISTRIBUTION

La répartition et la colonisation du réseau hydrographique par le hotu ont été particulièrement étudiées par Nelva-Pasqual (1985) qui a mis en évidence l'importance de la création des canaux au siècle dernier. Actuellement cette espèce est présente dans le bassin du Rhin, du Rhône, de la Seine et de la Loire. Elle semble absente des cours d'eau bretons et normands ainsi que ceux du bassin de la Garonne et de l'Adour.
Le hotu est très sensible au phénomène de pollution ce qui peut expliquer sa régression dans plusieurs régions où il avait eu tendance à se développer d'une façon explosive.

PÊCHE

Il se pêche au coup. C'est un poisson imprévisible et il difficile de prévoir s'il va mordre. La ligne doit être réglée pour que l'hameçon traîne au fond. Il mord parfois à la cuiller tournante de petite taille.

 

l'IDE MELANOTE
 

ide melanote poisson
 

DESCRIPTION

Le corps est allongé, le dos légèrement bombé est vert-foncé, les flancs sont plus clairs et argentés, et le ventre blanc. Les nageoires pectorales, pelviennes, et anale sont rosées. La bouche est étroite, l'œil est jaune, et les écailles sont petites (55 à 61 le long de la ligne latérale).
L'Ide mélanote peut être confondue avec des gardons de grande taille.
Taille : de 30 à 90cm.

BIOLOGIE

L'Ide mélanote fréquente les eaux courantes ou stagnantes, fraîches, claires et peu profondes.
En période de fraie (Avril-Juin), Les ides, qui vivent en bancs, remontent le cours du fleuve pour frayer. Les ovules, (40 000 à 100 000par femelle) sont pondus en eau peu profonde parmi les pierres et la végétation. L'incubation dure 2 à 3 semaines, Les jeunes passeront ensuite un an dans les zones lentes du fleuve.

ORIGINE ET DISTRIBUTION

L'Ide mélanote est répandue dans les grands cours d'eau et les lacs de l'Europe centrale et orientale. En 1930, elle n'est pas considérée comme faisant partie de la faune Française, on ne la trouve qu'en pisciculture (Anonyme, 1930), bien qu'elle soit signalée occasionnellement dans le Rhin, la Moselle, l'ILL (coll. M.N.H.N. non daté) et la Somme (Blanchard, 1866 ; Gehin, 1868 ; Gervais et Boulart, 1897). Gensoul en 1915 l'introduit dans la Saône. Spillmann (1961), situait son aire de répartition aux départements du Nord et de l'Est de la France. Grégoire (1983), signale sa présence en Loire-Atlantique.
Cette espèce est susceptible de bénéficier de mesures de protection prise dans le cadre d'un arrêté de biotope (arrêté du 8/12/88).

PÊCHE

Prise rare sur des lignes pour la carpe.

 

la LOTE FRANCHE
 

loche franche poisson
 

DESCRIPTION

Le corps est cylindrique, le dos et les flancs sont gris-brun avec des marbrures sombres ; le ventre est blanc; les nageoires dorsale et caudale ont des rangées de points noirs.
La tête est aplatie dorso-ventralement, la bouche est infère avec 6 barbillons sur la lèvre supérieure, la narine antérieure est tubulaire.
Taille : de 8 à 18 cm.

BIOLOGIE

La loche franche est une espèce d'accompagnement de la truite. Poisson sédentaire benthique, et à activité essentiellement nocturne, elle vit prés des rives dans les cours d'eau et les lacs clairs à fond graveleux.
La reproduction a lieu en avril-mai parmi les pierres et la végétation des eaux courantes. Les deux sexes arborent alors un tubercule nuptial sur la face interne des nageoires pelviennes. Les oeufs (500 000 à 800 000par femelle) adhèrent aux pierres et sont gardés par le mâle.

ORIGINE ET DISTRIBUTION

En 1961, elle ne semblait pas fréquenter les fleuves côtiers méditerranéens (Spillmann, 1961) ; aujourd'hui elle semble plus largement répandue.

PÊCHE

Comme pour la loche de rivière, sa capture est rare. Elle sert comme vif.

 

le ROTENGLE
 

rotengle poisson
 

DESCRIPTION

Le corps est comprimé latéralement, le dos bombé est brun-vert, les flancs sont cuivrés, le ventre argenté. Les nageoires dorsale, anale, et pelviennes sont rouges. La nageoire dorsale prend naissance en arrière des pelviennes. La bouche est étroite et oblique. Les écailles sont grandes (40 à 43 le long de la ligne latérale). Ses yeux à reflets dorés le distingue du gardon.
Taille : de 15 à 45 cm. Poids : 300 grs à 1,8 kgs

BIOLOGIE

Le rotengle vit dans les eaux calmes à fond boueux.
La reproduction a lieu d'avril à juin parmi les pierres et la végétation qui borde le rivage. Les oeufs (90000 à 200 000 par femelle) incubent pendant 8 à 15 jours.
Les rotengles nagent souvent en bancs prés de la surface.

ORIGINE ET DISTRIBUTION

Autochtone en France, Spillmann (1961) le signalait comme absent du sud-est : il semble maintenant y avoir colonisé les retenues hydroélectriques à la suite de réempoissonnements.

PÊCHE

Le rotengle, parfois confondu avec le gardon, se prend parfois en pêchant ce dernier. C'est un poisson méfiant d'eaux calmes. A la différence du gardon, il se nourrit entre deux eaux et en surface. Il se pêche au coup à la ligne flottante, au Buldo en étang et à la mouche avec de petites mouches à ablettes.

 

la TANCHE
 

tanche poisson
 

DESCRIPTION

Le corps est trapu, le dos vert-brun, les flancs plus clairs ont des reflets cuivrés, le ventre est blanc-jaune. Un petit barbillon est disposé de chaque côté de la bouche. Les écailles, profondément incrustées dans l'épiderme, sont petites : 95 à 110 le long de la ligne latérale. Les nageoires sont arrondies, chez les mâles les nageoires pelviennes plus longues ont un deuxième rayon plus épais. Chez les femelles les pelviennes n'atteignent pas l'orifice uro-génital.
Taille : de 20 à 65 cm Poids : 200/400 grs jusqu'à 4 kgs.

BIOLOGIE

La tanche fréquente les cours d'eau lents et les étangs peu profonds à la végétation abondante.
la période de reproduction est située entre les mois de mai et de juillet. Les oeufs (250 000 à 800 000 par femelle), fixés à la végétation, incubent 5 à 8 jours selon la température. A l'éclosion, les alevins dotés d'un organe adhésif sur la tête se fixent sur les plantes jusqu'à la résorption du sac vitellin. C'est un poisson solitaire et actif à la tombée de la nuit.

ORIGINE ET DISTRIBUTION

La tanche, espèce autochtone, est répandue dans toute la France ; elle serait moins commune dans la Loire (Boisset, 1948 ; Spillmann, 1961) et absente des Alpes maritimes (Kiener, 1985). Elle fut introduite dans les lacs Pyrénéens entre 1956 et 1957 (Chimitz, 1960).

 

le TOXOSTOME 
 

toxostome poisson
 

DESCRIPTION

Le corps est allongé, le dos vert-noir, les flancs argentés et le ventre blanc. Les nageoires pectorales, pelviennes et anale sont oranges, les nageoires dorsale et caudale sombres. Le museau est court et mousse, la bouche infère et arquée possède une lèvre inférieure cornée. On dénombre 50 à 57 écailles le long de la ligne latérale.
Taille : de 15 à 30cm.

BIOLOGIE

En période de fraie (mars-mai) le Toxostome présente une bande longitudinale sombre allant de la tête à la queue (moins visible en période normale).
La reproduction a lieu sur les graviers et les pierres dans les eaux rapides. Les adultes prêts à frayer remontent les petits affluents à la recherche des zones à fort courant.
Il se nourrit de petits invertébrés et d'algues qu'il broute sur les pierres.

ORIGINE ET DISTRIBUTION

Le Toxostome est autochtone des bassins du Rhône, de la Garonne et de l'Adour (Spillmann, 1961; Grégoire, 1983). Il colonise le bassin de la Loire à la même époque que le Hotu (Gensoul, 1908 ; Roy, 1952). La pullulation de ce dernier aurait entraîné la raréfaction du Toxostome dans la Saône (Paris, 1932).

 

le VAIRON
 

vairon poisson
 

DESCRIPTION

Le corps est allongé, le dos est gris-vert avec des raies transversales foncées, les flancs sont argentés, le ventre blanc. Les écailles sont petites (80 à 90 dans une ligne longitudinale). La ligne latérale est généralement interrompue dans la partie postérieure.
Taille : de 7 à 14 cm.

BIOLOGIE


Le vairon, espèce d'accompagnement de la truite, fréquente les cours d'eau et les lacs clairs oxygénés à fond graveleux.
La période de reproduction s'étend de mai à juillet. Le mâle prend alors une teinte plus sombre, un ventre rouge, et il se pare ainsi que la femelle de tubercules nuptiaux. Ils se reproduisent en bancs sur les pierres et les graviers ( 200 à 1 000 ovules par femelle). L'incubation dure 5 à 10 jours et la maturité est atteinte à l'âge de 2 à 3 ans.
Le vairon se nourrit d'invertébrés benthiques et de végétaux.

ORIGINE ET DISTRIBUTION


Autochtone dans toute la France, Spillmann (1961) considérait qu'il était moins fréquent dans le bassin méditerranéen, ce qui ne semble pas être confirmée à la suite de cet inventaire.

PÊCHE

Il est très recherché par les pêcheurs de truite pour servir d'esche. Il se pêche au coup très facilement.

 

la VANDOISE
 
 
vandoise poisson
 

DESCRIPTION

Le corps est allongé, le dos est sombre à reflets vert-bleu, les flancs jaune-argenté, le ventre blanc. Les nageoires pelviennes et pectorales sont jaune-orangé; les écailles sont grandes (47 à 55 le long de la ligne latérale). La nageoire dorsale porte 10 à 11 rayons.
Il existe différents "types morphologiques": ainsi dans le sud-ouest, il existe une variété particulière la "Vandoise rostrée" (Leuciscus leuciscus burdigalensis). Sa silhouette est plus élancée, le museau est pointu, et les lèvres épaisses.
Taille : de 15 à 30cm. Poids : 150 à 200 grs jusqu'à 1 kg.

BIOLOGIE

La vandoise commune (Leuciscus leuciscus) se rencontre essentiellement dans les cours d'eau rapides à fond sablonneux ou graveleux.
La reproduction a lieu de mars à mai parmi les pierres et la végétation. Les mâles sont alors ornés de petits tubercules nuptiaux sur tout le corps. Les oeufs (15 000 à 30 000 par femelle) adhèrent au substrat.
La vandoise est un poisson grégaire qui nage près de la surface.

ORIGINE ET DISTRIBUTION

Elle est commune dans la plupart des régions françaises et plus rare dans le sud-ouest et le sud-est (Blanchard, 1866 ; Roule, 1904 ; Spillmann, 1961; Grégoire, 1983). Présente dans la Durance au début du siècle (Caillol, 1913), elle n' y est plus signalée.
La vandoise rostrée (L. l. burdigalensis) est méridionale, elle semble remplacer la vandoise commune dans les bassins de la Garonne (Dordogne et Gironde comprises), et de l'Adour (Moreau, 1881; Roule, 1925 ; Boisset, 1948 ; Spillmann, 1961; Grégoire, 1983). Dans ces régions, les deux sous espèces sont souvent confondues.
La vandoise rostrée est susceptible de bénéficier de mesures de protection prise dans le cadre d'un arrêté de biotope (arrêté du 8/12/88).

PÊCHE

Elle se pêche au coup et à la mouche. Amusant à capturer pour sa vivacité et sa défense qui s'apparente à celle des salmonidés.

 

 

  LES CARNASSIERS


 

le BLACK BASS
 

blackbass poisson
 

DESCRIPTION

Le black-bass à grande bouche a une forme allongée et trapue. La nageoire dorsale est presque complètement séparée en deux. parties distinctes. Les nageoires pelviennes sont insérées à l'aplomb des nageoires pectorales
La bouche est grande, la mâchoire supérieure dépasse le bord postérieur de l'œil. L'opercule est recouvert d'écailles, son bord libre se termine par une pointe molle. La coloration générale du corps est vert bronze, le ventre est blanc.
Taille : Elle peut atteindre 30 à 80 cm.

BIOLOGIE

Il fréquente les milieux aquatiques de plaine, riches en végétation. La reproduction a lieu au printemps lorsque la température de l'eau atteint environ 15 à18°C. La fécondation et l'incubation des oeufs se déroulent sur un nid préparé par un des parents (le mâle), et qui en assure seul une protection farouche. Cette période de protection s'étend encore pendant 2 à 3 semaines après l'éclosion. La fécondité est moyenne (de 4000 à plus de 10000 ovules par kg de femelle). La période d'incubation est variable suivant la température (de 85 à 105 degrés/jours) (Wurtz-Arlet, 1952).
La croissance est plus ou moins rapide suivant les conditions thermiques, elle peut être très importante dès la première année (Allardi, 1973).
Le régime alimentaire, après un stade zooplanctonophage devient strictement carnassier et ichtyophage.

ORIGINE ET DISTRIBUTION


Originaire du continent nord américain le black-bass à grande bouche a été introduit en Grande-Bretagne en 1878-1879 (Anonyme, 1898), puis en 1883 aux Pays-Bas et en Allemagne. Sa reproduction en France est réussie pour la première fois en 1890 (Bertrand, 1890) dans un étang de la région de Versailles. Il est ensuite transféré dans les étangs en Sologne (Wurtz-Arlet, 1952). La répartition actuelle est très morcelée et sensiblement méridionale. Il ne semble pas que ce poisson soit en phase d'expansion.

PÊCHE


Il se pêche avec des leurres de toutes sortes au lancer comme à la mouche. Il s'alimente surtout en surface ou à faible profondeur. Le black-bass chasse à l'affût. Si il est en activité du printemps à l'automne, c'est surtout en été qu'il est le plus mordant. Très agressif il reste toujours méfiant, lunatique comme tout carnassier. Il est célèbre pour sa défense. Ne jamais le pêcher sous 22/100e

 

le BROCHET
 

brochet poisson
 

DESCRIPTION

Le corps est allongé, le dos est brun-vert, les flancs plus clairs possèdent des bandes transversales, et le ventre est blanc-jaune. Les nageoires portent des macules sombres. Les jeunes ont souvent une teinte vert-pâle.
La nageoire dorsale est très en arrière. La tête et le museau sont larges et aplatis, la mâchoire inférieure est proéminente. La langue , l'os palatin et les deux mâchoires possèdent de très fortes dents.
Taille : de 50 à 150 cm.

BIOLOGIE


Le brochet préfère les eaux claires à fond graveleux et aux berges riches en végétation.
La reproduction se déroule de février à mai, les ovules (30000 à 60000 par femelle) sont pondus en eau peu profonde parmi la végétation ou dans l'herbe des prairies inondées.
L'incubation dure de 2 à 4 semaines. Les alevins possèdent pendant 2 à 3 semaines un organe adhésif sur la tête qui leur permet de se fixer à la végétation. La maturité est atteinte généralement à l'âge de 3 à 4 ans.

ORIGINE ET DISTRIBUTION

Le brochet est une espèce indigène de nos douces. Dans la première moitié du 20ème, il est commun dans la France entière à l'exception toutefois des Pyrénées orientales, du Var, des Alpes maritimes, et des fleuves côtiers méditerranéens (Moreau, 1881; Spillmann, 1961; Morruzzi, 1975 ; Grégoire, 1983). Il a été introduit dans les Vosges (lacs de Longemer, Retoumemer, Gerardemer) et réintroduit en 1934 dans le lac d'Annecy (Hubault, 1955).
Après la première guerre mondiale, la pêche abusive des brochetons et les épidémies provoquent une nette régression du brochet (Brou, 1953 ; Chimits, 1956 Spillmann, 1961) ; s'en suivirent alors les premiers rempoissonnements en vue du repeuplement et du développement de la pêche sportive (Chimits, 1947b). Son aire de répartition s'étend ainsi progressivement aux départements méditerranéens.
Bien que le brochet soit présent sur l'ensemble du territoire, la disparition plus ou moins complète de ses zones de reproduction (zones inondables, prairies humides...) mettent en danger la survie de l'espèce.
Le brochet est susceptible de bénéficier de mesures de protection prise dans le cadre d'un arrêté de biotope (arrêté du 8/12/88).

PÊCHE

La pêche au vif est certainement la plus répandue mais ce carnassier célèbre peut-être également capturé au "poisson mort manié", au lancer et à la mouche (streamer)

 

 

 la PERCHE
 

perche commune poisson
 

DESCRIPTION

Le corps est haut, le dos est gris-vert, les flancs plus clairs portent 6 à 9 bandes transversales sombres et le ventre est blanc-rouge. En général le mâle a des couleurs plus vives.
Les nageoires pelviennes et anale sont rouges. Les deux nageoires dorsales sont séparées, la première porte une tâche noire et 13 à 16 rayons épineux, la seconde 1 à 2 rayons épineux et 13 à 16 rayons branchus. Le bord antérieur de l'opercule forme un aiguillon.
Taille : de 20 à 50 cm. Poids : 200/300 grs jusqu'à 4,8 kgs.

BIOLOGIE

La perche est susceptible d'être rencontrée dans toutes les eaux libres et stagnantes à une altitude inférieure à 1000 m.
La fraie à lieu d'avril à juin, les ovules (1,5 à 2 mm) sont déposés en longs rubans gélatineux dans la végétation des eaux peu profondes. L'incubation dure de 15 à 20 jours. Les jeunes vivent en bancs alors que les adultes sont plutôt solitaires.

ORIGINE ET DISTRIBUTION

La perche est autochtone dans le nord de la France, elle s'est étendue ensuite vers le sud et l'ouest à la faveur des canaux : elle a notamment colonisé l'Hérault par le canal du midi (Moreau, 1881) puis le bassin de la Garonne (Spillmann, 1961). Elle semble actuellement absente du Finistère.

PÊCHE

C'est l'un des poissons les plus recherchés en eau douce. La perche commune se pêche au coup et au lancer. Il est fréquent de réaliser des captures groupées du fait qu'elle vit en bancs. Elle mord également bien à la mouche (petits streamers verts, noirs et oranges).

 

 

le SANDRE
 

sandre poisson
 

DESCRIPTION

Le corps est élancé et la tête allongée. La bouche est assez largement fendue et présente une dentition fortement développée. Les deux nageoires dorsales sont séparées par un faible espace, elles présentent des taches noires en bandes horizontales. La coloration générale du corps est gris verdâtre pour la partie dorsale, avec des bandes verticales foncées. Le ventre est blanc.
Taille : 30/60 cm ; rare : 1,30 m Poids : jusqu'à 15 kgs.

BIOLOGIE

Le sandre fréquente les grands cours d'eau ainsi que les eaux calmes (lacs, étangs et réservoirs). Sa reproduction a lieu du mois d'avril au mois de juin, lorsque la température de l'eau est voisine de 15°C. La ponte a lieu sur un nid, protégé pendant la période d'incubation (10 à 15 jours), par le mâle. La fécondité est élevée (environ 200 000 ovules par kilo de femelle).
Le régime alimentaire est essentiellement ichtyophage, la taille des proies ingérées est limitée par la relative étroitesse de l'œsophage.

ORIGINE ET DISTRIBUTION

Le sandre est originaire de l'Europe centrale (Lac Balaton, Hongrie), Sa première capture dans le Rhin est signalée en 1888 (Armengaud, 1962). En 1912, il passe dans le canal de la Marne au Rhin. Il est signalé dans le Doubs en 1915 et dans la Saône en 1920. Il atteint l'étang de Vaccarès en 1930. La maîtrise de la reproduction et du transport des pontes (frayères et boite Korchus) à partir de la pisciculture de Sylvéréal sont à l'origine de son extension, par les sociétés de pêche, à l'ensemble du réseau hydrographique.

PÊCHE

Du fait de la raréfaction du brochet, il devient un carnassier de plus en plus recherché. Mais les techniques de pêche du sandre ne sont pas équivalentes à celles employées pour le brochet. Il préfère des vifs de petites tailles et il mord aux poissons morts reposant sur le fond. Il ne coupe pas le nylon avec sa dentition et permet l'usage de lignes sans avançons d'acier. Défense peu vigoureuse.

 

 le SILURE
 
 
silure poisson
 

DESCRIPTION

Le corps est allongé, aplati latéralement dans sa partie postérieure. La tête, forte et large, est aplatie dorso-ventralement. La bouche largement ouverte est munie de 6 barbillons, 2 très développés au dessus de la bouche, 4 plus petits en dessous. L'œil est très petit. Il n'existe qu'une seule nageoire dorsale courte sans épine. La nageoire anale est très longue à peine séparée de la caudale. La peau est nue, la coloration est assez variable souvent brun marbré sur le dos et les flancs. Le ventre est souvent plus clair.
Taille : Elle peut dépasser 5 mètres (actuellement 2,20 m en France). Poids : jusqu'à 300 kgs.

BIOLOGIE

Le silure glane est le plus grand des carnassiers d'eau douce en France.
Sa reproduction se déroule du mois de mai au mois de juin lorsque la température de l'eau est proche de 20°C. La ponte a lieu dans un nid ouvert situé près des berges, souvent dans les racines des arbres rivulaires. Le nid est protégé pendant toute la période d'incubation par le mâle, qui abandonne sa protection lorsque les alevins nagent depuis environ 48 heures. La fécondité est relativement peu élevée (voisine de 30000 ovules par kilo de femelle).
Son régime alimentaire est de type omnivore (écrevisse, batracien, poisson, oiseau, petit mammifère) et souvent benthophage.

ORIGINE ET DISTRIBUTION

Longtemps considéré comme autochtone, il était signalé dans le bassin du Rhin et exceptionnel dans celui du Doubs (Ogerien, 1863 ; Moreau, 1881 ; Roule, 1925 Spillmann, 1961; Allardi, 1984). Des recherches récentes ont montré que le silure a été introduit dans le bassin du Doubs en 1857 par Benhot, à partir de sujets élevés à la pisciculture de Huningue. Depuis la fin des années soixante il a été introduit dans un affluent de la Seine d'où il a pu coloniser le réseau de la Saône et du Rhône. Des introductions volontaires sont à l'origine de son extension récente.

PÊCHE

Elle attire de plus en plus de pratiquants tout en restant une affaire de spécialistes, tant les techniques et le matériel utilisés sont spécifiques. Les cannes sont puissantes et équipées de gros moulinets à tambour fixe avec du nylon 50/100 à 60/100 ou de tresses. Le silure est généralement pêché d'une barque avec du vif de belle taille, au paquet de vers, à la grande cuiller ondulante ou aux leurres souples géants. Le silure se tient dans des zones profondes et calmes en automne et en hiver et sur des zones plus courantes avec des herbiers le reste de l'année. Le combat est généralement très long (1 h). 

 

 

LES SALMONIDES

 

la TRUITE ARC EN CIEL
 
 
truite arc ciel poisson
 

DESCRIPTION

La truite arc-en-ciel a un corps fusiforme. La tête est relativement petite, la bouche est peu fendue, le maxillaire ne dépassant pas le bord extérieur de l'œil. le corps présente sur les flancs une bande irisée caractéristique. Les nageoires dorsale et anale présentent des ponctuations noires absentes chez la truite commune.
La coloration générale du corps est très variable suivant les types de milieux et l'état physiologique. En milieu lacustre ou marin le corps devient complètement argenté, les individus reçoivent alors le nom de "truite Kamloops ou de truite Steelhead" (Scott et Crossman, 1974).
Taille : Elle est variable suivant le cycle biologique. Les formes migratrices lacustres ou marines peuvent atteindre des tailles voisines de 80 cm. Les formes sédentaires sont plus petites.

BIOLOGIE

La biologie de cette espèce a été particulièrement étudiée, compte tenu de l'importance économique qu'elle représente (salmoniculture). Cependant son écologie reste encore peu connue dans notre pays, en particulier le succès de sa reproduction naturelle est rarement signalé. Dans son pays d'origine la reproduction est plus tardive que celle de la truite commune (température de 10 à 15°C).
Les facteurs qui déclenchent le phénomène migratoire à l'intérieur d'une population ne sont également pas connus.

ORIGINE ET DISTRIBUTION

La truite arc-en-ciel est originaire de la côte ouest des États-Unis, les premiers essais d'introduction en France datent de 1884. Ces opérations ont été renforcées depuis la maîtrise de l'alimentation artificielle de cette espèce, technique qui a provoqué le développement rapide de son élevage.
Des travaux récents (Smith et Stearley, 1989) ont montré l'appartenance de la truite arc-en-ciel au genre Oncorhynchus, qui regroupe les salmonidés migrateurs ou non de la côte ouest des États-Unis, le genre Salmo étant réservé aux salmonidés de la côte est. La règle de l'antériorité a fait attribuer le nom de mikiss à la truite arc-en-ciel, ce nom ayant été attribué antérieurement à la truite du Kamchatka.
Utilisée pour le repeuplement, cette espèce est répandue sur l'ensemble du territoire.

 

la TRUITE FARIO
 
 
truite fario poisson
 

DESCRIPTION

La truite est une espèce très polymorphe dont les variations accompagnent souvent les changements d'habitats qu'est susceptible d'accomplir cette espèce.
Le corps est fusiforme et élancé, la tête est relativement grosse et la bouche est largement fendue, le maxillaire supérieur dépassant nettement le bord postérieur de l'œil. Le pédicule caudal est plus élevé que chez le saumon. Les mâchoires sont armées d'une rangée de dents coniques.
La coloration de la robe et le patron des ponctuations varient avec l'âge et le milieu de vie des individus. Il existe chez certaines truites une tendance naturelle à se déplacer vers des secteurs où le volume d'eau est important (Lac ou grande rivière), là, les individus perdent complètement leur robe tachetée pour prendre une parure très homogène avec le dos souvent gris bleu et le ventre blanc. On retrouve cette coloration aussi bien chez la truite de mer que chez la truite de lac.
Taille : Elle est variable suivant le cycle biologique, les formes sédentaires étant plus petites (30 à 40 cm), les formes migratrices pouvant atteindre 1 mètre.

BIOLOGIE

La biologie de la truite rappelle par de nombreux aspects celle du saumon (comportement de ponte, occupation du territoire, migration...)
Ces dernières années les formes migratrices ont plus particulièrement été étudiées qu'il s'agisse de la truite de mer (Fournel et al, 1985 ; Richard, 1986) ou de la truite de lac qui représentent une ressource importante.
La migration en mer de la truite est beaucoup plus limitée dans l'espace que celle du saumon atlantique et il n'est pas rare de voir une truite se reproduire après son premier été en mer (type "finnock").

ORIGINE ET DISTRIBUTION

La truite est largement répandue sur l'ensemble du territoire. Elle fréquente aussi bien les cours d'eau de haute altitude que les lacs. En plaine le facteur le plus limitant de sa répartition est la température plus que la qualité des eaux (espèce d'eau fraîche).
La truite de mer a bénéficié des programmes développés pour le saumon atlantique et l'ouverture d'axes nouveaux profite particulièrement à cette espèce (fleuves côtiers de la Manche: Orne, Touques, Bresles).
On a longtemps cru que la mer Méditerranée était trop salée pour abriter des salmonidés, il semble que depuis quelques années la capture de truite y soit de plus en plus fréquente (Fabre et al, 1974).
La truite à grosses taches n'est pas présente sur le continent, elle ne se rencontre qu'en Corse.
Cette espèce est susceptible de bénéficier de mesures de protection prises dans le cadre d'un arrêté de biotope (arrêté du 8/12/88).

 

 

 l' OMBLE DE FONTAINE

 

omble_fontaine.jpg

 

 

 

 

 Le saumon de fontaine, omble de fontaine ou truite mouchetée (Salvelinus fontinalis) est un poisson originaire d'Amérique du Nord qui a été introduit dans de nombreux pays tempérés. C'est un poisson d'eau vive, douce ou anadrome exigeant en oxygène dissous. Les populations anadromes sont appelés truites bleu, en référence à leurs coloration plus argentée qui contraste avec celle entièrement d'eau douce. Souvent elles sont simplement appelée truite de mer ce qui prête à confusion avec toutes les espèces de truites anadromes qui sont toutes respectivement appelées truites de mer dans leur environnement respectif

 

 

 

 

 

 

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Les Poissons de nos cours d'eau (2/2)

Publié le par APASMC

LES POISSONS MIGRATEURS

 

L' ALOSE
 

alose
 



DESCRIPTION

L'alose dispose de nageoires ventrales très en arrière des nageoires pectorales. De plus elle ne possède qu'une seule nageoire dorsale. Son corps qui donne l'impression d'être compressé, est en forme d'ogive. Une autre des ses caractéristiques est de possèder une bouche à machoire superieure échancrée en son milieu.
Les teintes de ce poisson sont souvent un dos bleuté ou bleu verdatre, avec un ventre argenté. De plus parsemées sur ses écailles on retrouve des taches noires en arrière de ses opercules.
Il n'est pas rare de rencontré des spécimens de 50-60 cm. Toutefois, la taille de se poisson se retrouve généralement comprise entre 30 et 80 centimètres. pour un poids dépassant rarement les 4 kilos.

BIOLOGIE ET DISTRIBUTION

Poissons du bassin Atlantique, beaucoup plus rares en mer Méditeranée, les grandes aloses se développent en mer, puis entrent dans les fleuves: ADOUR, GARONNE et LOIRE, dès le début du printemps; le plus gros de la montée ayant lieu en mai-juin. Elles pénètrent dans les Gaves du bassin de l'ADOUR.
Contrairement au Saumon elles fraient en eau chaude, dès que la température de l'eau (en juin-juillet) atteint les 17° à 19°.
Vers la fin de l'été, les femelles pondent bruyament de nuit, juqu'à 200 000 oeufs par individus. Les alevins mesurent de 5 à 10 centimètres et descendent ensuite vers la mer.

 
 

 

  L' ANGUILLE
 
 
anguille poisson
 

DESCRIPTION

Le corps est allongé, cylindrique et recouvert d'une peau épaisse dans laquelle s 'imbriquent de minuscules écailles ovales. Les nageoires pelviennes sont absentes, les nageoires caudale, anale et dorsale sont soudées.
L'anguille jaune (forme sédentaire en eau douce) a le dos brun-olive et le ventre jaune, tandis que l'anguille argentée (forme migratrice) est vert-gris sur le dos avec des reflets argentés sur les flancs et le ventre.
Taille : de 40 cm à 150 cm. Poids : jusqu'à 4 kgs.

BIOLOGIE

La reproduction a lieu au printemps dans la mer des Sargasses. La ponte intervient entre 400 et 700 mètres dans des eaux de 16 à 17°C . A l'éclosion, les larves (leptocéphales) remontent dans les eaux superficielles, dérivent pendant 1 à 2 ans dans l'Atlantique et sont amenées par la Dérive Nord-atlantique jusqu'aux côtes européennes; elles se métamorphosent alors en civelles avant de migrer en eau douce où s'effectue l'alimentation et la croissance.
Devenues "anguillettes", elles poursuivent leur migration à l'intérieur des terres puis deviennent "anguilles jaunes" généralement considérées comme sédentaires (4 à 8 ans). La phase de croissance se termine avec une seconde métamorphose qui voit la transformation de l'anguille jaune en "anguille argentée". A ce stade les adultes partent vers la mer des Sargasses (Août-septembre) pour s'y reproduire; ils circulent dans les grandes profondeurs et l'augmentation de pression est un des déclencheur du développement des gonades.

ORIGINE ET DISTRIBUTION

L'anguille est une espèce autochtone de nos cours d'eau tributaires, de l'Atlantique, la Mer du Nord, la Manche, et la Méditerranée.
Longtemps considérée comme "nuisible" dans les cours d'eau de 1ère catégorie, elle fait l'objet d'une pêche intensive sur toute les phases de son cycle biologique. L'importance des captures semble être en diminution dans de nombreux bassins.

PÊCHE

L'anguille se pêche à la plombée, aux cordeaux et à la vermée. L'anguille ne se capture qu'à la belle saison, le mois d'août est la meilleure période. La meilleure esche est le gros ver. Pour tuer une anguille il ne faut pas la frapper à la tête mais près de la queue.

 
 
La truite de mer
 
  truite de mer

La truite de mer est la forme migratrice de plusieurs poissons de la famille des salmonidés.

Sous l'appellation truite de mer se cachent plusieurs espèces. L'espèce salmo trutta, autrement dit la truite fario, auquel cas elle est aussi appelée « la blanche », truite saumonée ou truite argentée est d'origine européenne. L'espèce de la truite arc-en-ciel est originaire des États-Unis. Au Canada, le terme truite de mer est surtout employé pour désigner l'omble de fontaine anadrome (migrateur).

La truite de mer est donc la forme ou le morphe de ces espèces, lorsque les individus migrent en mer, ce qui est facultatif pour ces espèces.

L'identification des truites de mer comme espèces ou sous-espèces distinctes, remonte à la classification de Linné. Depuis, la génétique a prouvé qu'il n'y avait absolument aucune différence génétique entre une truite de rivière et une truite de mer pour chaque espèce. Aussi étrange que ce puisse paraître, surtout quand on compare les deux poissons : la truite fario a des rayures et des points de couleurs (plus ou moins prononcés) alors que la truite de mer ressemble à... un saumon. Et pourtant, il ne s'agit que d'une adaptation au milieu, l'expression d'un polymorphisme et non d'une famille différente.

De même, le saumoneau qui, petit, ressemble fort à une fario, se transforme visuellement en « poisson blanc » au moment de sa dévalaison. Cela s'appelle la smoltification. Il en va de même lors de la dévalaison de certaines truites, qui de fait, deviennent des truites de mer, avec un aspect similaire à celui des saumons.

 
 
 
La Lamproie marine
  Lamproie marine    Lamproie marine bouche
 
Elle vit en mer, le long du plateau continental ou près des côtes, jusqu'à au moins 110 m de profondeur, mais elle se reproduit en eaux douces.

La lamproie marine n'a pas de mâchoire mais un disque buccal garni de nombreuses pointes cornées et d'une lame courte armée de deux pointes contiguës (alors que les autres poissons, dans leur grande majorité ont deux mâchoires, c'est-à-dire la partie mobile et celle qui est fixe. Son corps est marbré.
Elle a deux petits yeux Elle possède deux longues nageoires dorsales distinctes.

  • Taille maximale du mâle : 120 cm.
  • Poids maximum connu : 2,5 kg.
  • Longévité maximale connue : 9 ans.

Cet animal comme l'anguille ou la myxine sont adaptés à des environnement, salinité et profondeurs très diverses.

La lamproie marine est traditionnellement consommée en Europe (région bordelaise, Portugal), mais pas en Amérique du Nord, où l'on tient compte de taux de mercure dépassant fréquemment les normes .

Sa chair délicate était déjà appréciée au Moyen Âge. Actuellement les captures suffisent à peine aux demandes locales où la lamproie marine est utilisée dans des préparations typiquement régionales comme la « lamproie à la bordelaise »
 
 
 
LES POISSONS D'ESTUAIRE
 
  Le mulet ou muge cabot
 
Fichier:Mugil cephalus.jpg
 
Le mulet cabot (Mugil cephalus) est une espèce de poissons marins de la famille des Mugilidae. Il est également appelé mulet à grosse tête.

Mugil cephalus est présent sur l'ensemble des côtes des zones tempérées, tropicales et équatoriales.

Description

Le corps est gris olive sur le dos, les flancs sont argentés et le ventre est blanc. Des rayures sont parfois présentes sur les flancs. Les lèvres sont fines. Les nageoires pectorales sont courtes ; elles n'atteignent pas l'oeil lorsqu'elles sont retournées vers l'avant. Les yeux sont protégés par une paupière adipeuse. La taille maximale raportée est de 12 kg pour 120 cm mais demande à être confirmée.

Habitat

Mugil cephalus est une espèce côtière qui peut remonter les estuaires et les rivières. C'est un poisson grégaire qui vit sur les fonds sableux ou vaseux, souvent à moins de 10 m de profondeur. De moeurs diurnes, il se nourrit de zooplancton, de larves, de déchets, d'algues, d'organismes benthiques, ainsi que de petit

Reproduction

La reproduction a lieu en mer, à des périodes qui dépendent des zones. Les femelles pondent entre 0,8 to 2.6 millions d'oeufs. La maturité sexuelle est atteinte à l'âge de 3 ou 4 ans.
 
 
Le Loup de mer
 
loup de mer
 
Le bar commun ou bar européen (Dicentrarchus labrax), surnommé loup ou perche de mer, est une espèce de poisson principalement marin qui entre parfois en eau saumâtre et en eau douce, appartenant à la famille des moronidés.L'animal est ainsi appelé en raison de sa voracité que les anciens ont rapprochée de celle (supposée) du loup, le nom d'espèce labrax signifiant « vorace » en grec ancien. Étymologie à rapprocher du latin labrum (en français : « lèvre ») que l'on retrouve pour une autre famille, celle des labridés.

Description

Il possède un corps fusiforme argenté sur les cotés et gris argenté à bleuâtre sur le dos, des petites écailles (la ligne latérale en comporte de 62 à 74), deux nageoires dorsales distinctes (la première avec 8 à 10 épines, la seconde avec une épine et 12 ou 13 rayons mous), une nageoire anale munie de 3 épines et de 10 ou 12 rayons mous, un opercule pourvu sur son bord d'une tache noire diffuse et de 2 épines plates, une nageoire caudale modérément fourchue. Il peut atteindre 1 m de long pour un poids de 12 kg, mais des spécimens de 50 cm pour 1 kg sont plus courants. Les juvéniles peuvent posséder quelques taches sur le haut du corps, ce qui peut créer une confusion avec Dicentrarchus punctatus.
Il est intéressant de noter qu'il est impossible de distinguer un mâle d'une femelle sans pratiquer l'autopsie du poisson.

On le trouve tout autour et à l'intérieur de l'Europe, y compris à l'est de l'océan Atlantique (de la Norvège au Sénégal), en mer Méditerranée et en mer Noire.Le bar commun est plus actif la nuit que le jour. C'est un poisson qui préfère les eaux battues et oxygénées, dans lesquelles il est très actif, même il on peut aussi le trouver dans les ports. En termes de proies recherchées, il est très versatile. Il est en effet capable d'adopter une attitude pélagique pour chasser en pleine eau des poissons grégaires de taille petite ou moyenne, des céphalopodes ainsi que des crabes nageurs. Il est aussi capable d'adopter un comportement benthique lorsqu'il cherche à dénicher des vers polychètes et des crustacés. En général il s'intéresse aux proies vivantes, c'est un véritable « chasseur ». Sa voracité et son agressivité en fait une prise privilégiée de la pêche au leurre.
 
 
 

 LES POISSONS NUISIBLES

 
 
le POISSON CHAT
 
 
poisson chat poisson
 

DESCRIPTION

Le corps est moyennement allongé, la peau est nue. Il existe une nageoire dorsale adipeuse. La tête est large et aplatie, la bouche est grande et entourée de 8 barbillons. Les premiers rayons épineux des nageoires dorsale et pectorales sont légèrement denticulés. La coloration du corps est assez homogène, le dos est brun plus ou moins foncé et le ventre jaune.
Taille : La taille des individus dépasse rarement 30 à 40 cm. Poids : jusqu'à 1,5 kgs

BIOLOGIE

Le poisson-chat est une espèce d'eau calme. Sa reproduction a lieu au printemps lorsque la température de l'eau atteint 18°C environ. La reproduction se déroule sur un nid préparé par le couple géniteur, la ponte est ensuite protégée et entretenue par le mâle. Cette protection se poursuit après l'éclosion, les alevins restant groupés en boule caractéristique pendant plusieurs semaines. C'est une espèce omnivore et vorace.

ORIGINE ET DISTRIBUTION

Originaire de l'Amérique du Nord, le poisson-chat a été introduit en France en 1871. Les premiers individus se sont échappés du Muséum vers la Seine toute proche en empruntant le réseau des égouts (Lavauden, 1905).
Après cette épisode cette espèce fut "oubliée" et ce n'est qu'au début du siècle que sa dispersion s'est épendue : En 1901 introduction dans des étangs en Loire Atlantique (Labarletrier, 1901), en 1904 des déversements ont eu lieu dans la Seine et la Dordogne (Pion-Gaud et Lavauden, 1904). Son introduction a même été favorisée par les sociétés de pèche dans les secteurs les plus pollués (Lavollée, 1906).
En 1951, Vivier montre que le poisson-chat a colonisé l'ensemble du réseau hydrographique, cette espèce ayant peu de prédateur.
Ce n'est que récemment (Spillmann, 1967) que l'identité de cette espèce n'a été déterminée avec précision.
Cette espèce est considérée comme susceptible de provoquer des déséquilibres biologiques sans qu'aucun argument ne confirme cet aspect particulier de son comportement (Boêt, 1981). Encore largement répandu le poisson-chat semble cependant en régression du fait de la pollution et peut être de maladie (?).

PÊCHE

Sa pêche se pratique à la ligne flottante, à la plombée et au cordeau. L'esche reposant au fond est constituée d'un vers de terre moyen ou tronçonné sur hameçon de 8. Touche très franche. Le poisson-chat s'attaque également aux vifs des lignes à brochet. Attention, manier ce poisson avec attention, il peut occasionner des piqûres douloureuses

 
 
la PERCHE SOLEIL
 

perche soleil poisson
 

DESCRIPTION

La Perche soleil est un poisson de forme discoïde, la bouche est petite, oblique vers le haut. La nageoire dorsale est composée de deux parties continues. L'opercule est recouvert d'écailles et se termine par une pointe molle.
La couleur du poisson est souvent très vive à dominante bleu et vert sur le dos, les flancs étant jaunes orangé. L'extrémité de l'opercule présente, chez les mâles, une tache rouge écarlate, elle est souvent plus terne ou même absente chez les femelles.
Taille : La croissance est variable suivant les conditions du milieu : les poissons dépassent rarement 15 cm, et il semble que les tailles maximales augmentent suivant un gradient nord-sud (sujet de plus de 20 cm dans le Bas-Rhône).

BIOLOGIE

La perche soleil est un poisson d'eau calme en rivière ou en étang. Le comportement de ponte est voisin de celui des autres centrarchidés : la reproduction a lieu au printemps lorsque la température de l'eau est proche de 18 à 20°C. Les ovules sont pondus dans un nid préparé par le mâle, plusieurs femelles pouvant pondre dans le même nid. La ponte est ensuite farouchement protégé par le mâle pendant toute la durée d'incubation (60 heures à 22°C après fécondation artificielle (Folliot, 1975). La vésicule vitelline est totalement résorbée en 5 jours lorsque la température est comprise entre 25 et 27°C.

ORIGINE ET DISTRIBUTION

Espèce originaire de l'Amérique du nord, la perche soleil a été introduite en France en 1877 (Gensoul, 1908). Sa reproduction artificielle a été réalisée pour la première fois en 1887 (Bertrand, 1890). Son extension s'est poursuivie au cours de la fin du XIXème et du début du XXème siècle : Sud-est en 1886 (Roule, 1925), Sologne en 1888 (Lefort, 1906), dans l'Isle en 1895 et 1897 (Maingaud, 1900).
Elle semble actuellement absente des cours d'eau du Nord de la France, ainsi que de ceux de la pointe occidentale de Bretagne.

PÊCHE

Elle se prend accidentellement en recherchant d'autres espèces. Elle est très vorace et avale profondément l'hameçon. Elle mors à toutes les esches carnées de petite taille. Elle constitue un excellent vif à black-bass.

 
LES ECREVISSES
 
 

L'écrevisse à pattes blanches

  Pêche INTERDITE au titre de la restauration des milieu aquatique

 
Fichier:Austropotamobius pallipes.jpg
 
L'écrevisse à pieds blancs ou à pattes blanches (Austropotamobius pallipes) est une espèce se rencontrant seulement dans l'ouest de l'Europe : Irlande, Grande-Bretagne, nord et est de l'Espagne, nord du Portugal (où elle a été introduite dans les années 1930), France (elle a été introduite en Corse), Italie, Yougoslavie et de façon plus sporadique en Allemagne, Suisse et Autriche.

Description 

La taille maximale des adultes est de 9 à 12 cm, ceux-ci pèsent alors de 30 à 90 g. Les tailles et les masses maximales sont atteintes lorsque l'animal a une douzaine d'années. La maturité est atteinte lorsque les animaux atteignent cinq centimètres de long (à l'âge de deux ou trois ans).

Habitat 

Cette espèce peuple les eaux froides et vives, torrents et ruisseaux. Elle se rencontre dans les cours d'eau claire partout dans son aire de répartition ainsi que des lacs et des canaux en Irlande et en Grande-Bretagne. Sa répartition dépend de la température des eaux et de la force du courant. Les mues se trouvent dans les eaux à une température supérieure à 10 °C, les adultes sont visibles de juin à septembre, l'activité est réduite en hiver.

Reproduction 

La reproduction réclame des eaux inférieures à 12 °C en octobre. Les œufs, entre 40 et 150, sont incubés durant six à neuf mois.

 
 
L'écrevisse américaine  (nuisible)
 
Fichier:Orconectes limosus - Kamberkrebs.jpg
 
L'écrevisse américaine (Orconectes limosus) est un crustacé originaire de la côte est des États-Unis, qui aurait été introduit en Europe vers 1880. Après s'être acclimatée en Allemagne, elle serait parvenue en France.

L'écrevisse américaine se nourrit de toutes sortes de débris organiques et végétaux. Elle consomme volontiers vers et autres invertébrés vivants ou morts. Elle est assez agressive envers les petits poissons (vairons, épinoches, etc.) qu'elle peut dévorer.

Elle est active le jour comme la nuit. Son optimum thermique se situe vers 20 °C, mais elle supporte des températures de 1 à 30°C. C'est une espèce peu exigeante quant à la qualité de l'eau ; elle supporte les pollutions organiques dans son milieu naturel (grands cours d'eau, étangs, lacs...).

Ponte au printemps (avril-mai). Une femelle peut porter jusqu'à 450 œufs durant environ 5 semaines. Le développement des larves est très rapide ; elles deviennent indépendantes 8 jours seulement après l'éclosion (mais durée variable en fonction de la température).

Pêche en France 

Considérée comme nuisible, elle peut être pêchée partout en toutes saisons, sans limitation de taille ou de quantité ; toutefois, il faut être muni de la carte de pêche. Parfois dans certains départements, dans les cours d'eau de première catégorie, sa pêche n'est autorisé que pendant une certaine période (ex:du 13 mars au 19 septembre 2010 en Essonne) comme pour la truite ou le brochet. C'est entre la mi-août et la mi-septembre que les écrevisses sont le plus charnues. En dehors de cette période, elles peuvent sembler "vides".

C'est la nuit que les écrevisses sont le plus actives mais la pêche de nuit étant interdite, on peut pêcher en fin de journée ou à l'aube en mettant de petits bouts de viande ou de poisson dans des nasses de pêche.

 
 
Écrevisse de Louisiane (nuisible) Transport vivant interdit
 
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/1/1a/Procambarus_clarkii.jpg
 
L'écrevisse de Louisiane (Procambarus clarkii), est un crustacé décapode d'eau douce originaire du Sud est des États-Unis et, comme son nom l'indique, très abondant en Louisiane. Procambarus clarkii est considérée comme l’espèce écologiquement la plus plastique des décapodes, ce qui lui permet d’être la plus répandue dans le monde.

Habitat


Contrairement aux espèces d'écrevisses indigènes d'Europe (qui appartiennent à la petite famille Astacidae), P. clarkii est capable de tolérer des périodes sèches de plus de quatre mois et des eaux stagnantes moins claires ou ayant une plus forte salinité que les espèces européennes. Pour cette raison, elle est capable d'occuper une grande variété d'habitats, y compris les zones souterraines, prairies humides, inondées de façon saisonnière, marais et marécages et les lacs et cours d'eau permanents.

P. clarkii s’enterrant dans le sol en cas de sécheresse, gel, faibles concentrations en oxygène, fortes teneurs en matière organiques, elle peut résister

Description

L'écrevisse de Louisiane a des couleurs allant du gris-rouge au rouge vif. Elle est facilement reconnaissable aux points rouges qui ornent ses pinces et son corps.

Elle mesure 10 à 12 cm à l'âge adulte et a de grandes pinces quasiment aussi longues.

Elle peut attendre le poids de 50 g dès l'âge de 3 mois et vivre jusqu'à 6 ans.

P. clarkii a deux modes d'activité : une phase d'errance, sans aucune périodicité quotidienne, caractérisée par des pics de courte durée à grande vitesse de locomotion, et une plus longue phase stationnaire, au cours de laquelle les écrevisses se cachent dans les terriers le jour, émergeant seulement au crépuscule pour se nourrir. D'autres comportements, comme la lutte ou la saillie, se déroulent la nuit. Pendant la phase d'errance, les mâles peuvent se déplacer jusqu'à 17 km en quatre jours et couvrir une large zone. Cette intense activité permet la dispersion de l'espèce
 
 
 

 

 

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Le Goujon Asiatique: Attention Danger

Publié le par APASMC

Publication réelle : 14/10/2015 (ne pas tenir compte de la date sous le titre sans rapport et imposée par over-blog)

Publié le 14/10/2015

Publié le 14/10/2015

Goujon asiatique

De : Fédération Nationale Pêche en France [mailto:Federation-peche@federationpeche.fr]
Envoyé : mardi 17 novembre 2015 10:43

Monsieur le Président,

Début octobre 2015, la presse s’est largement fait écho des résultats d’une étude de l’IRD (Institut de Recherche pour le Développement) concernant le pseudorasbora appelé aussi ‘goujon asiatique’. L’information est issue d'une communication de l’IRD, reprise à la grande échelle par la presse (http://www.ird.fr/la-mediatheque/fiches-d-actualite-scientifique/486-le-goujon-asiatique-nouvelle-terreur-des-rivieres).

L’inquiétude concerne surtout l’agent pathogène dont le pseudorasbora est porteur sain (une sorte de champignon du nom de Sphaerothecum destruens) susceptible de provoquer, dans certains cas, des mortalités piscicoles très importantes (80%). La publication scientifique sur laquelle est basée l’alerte concerne un bassin de Turquie avec des conséquences potentielles importantes pour des élevages de bar.   
 (http://www.nature.com/emi/journal/v4/n9/full/emi201552a.html). 

Il semble que l’agent pathogène puisse agir à puissance forte et constante mais sans épisode paroxystique ce qui lui permettrait de passer parfois inaperçu (pas de mortalités synchronisées massives) malgré les dégâts considérables qu’il peut générer. On peut considérer, que le pseudorasbora a maintenant colonisé une très large partie du territoire depuis plusieurs décennies (1975). Parmi les informations du réseau des structures associatives de la Pêche de loisir et organismes extérieurs qui auraient pu être confrontés au problème en France (aquaculteurs, pêcheurs professionnels, vétérinaires…), aucune ne rapporte des événements qui pourraient correspondre à des mortalités aussi fortes en présence du pseudorasbora, même depuis longtemps. Il semble que l’agent pathogène ne présente aucun danger pour l’homme.

Cette étude n’épuisant pas l’ensemble des interrogations légitimes que nous avons, la FNPF a récemment saisi le ministère d’une demande d’étude permettant de mesurer l’impact potentiel du pathogène sur les peuplements piscicoles en France. Nous souhaitons en effet mieux connaitre, par exemple,  la répartition du pseudorasbora, la présence éventuelle du pathogène ainsi que ses conséquences sur le patrimoine piscicole. Nous avons également précisé que nous étions à leur disposition pour apporter tout concours utile dans le cadre de ces recherches.

En attente d’informations plus précises sur les éventuelles actions à mener, il est souhaitable que les structures associatives de la Pêche de loisir informent leurs adhérents que l’un des moyens de limiter les difficultés est de proscrire la diffusion du pseudorasbora dans les milieux aquatiques en évitant tout transfert.

La FNPF continuera de suivre ce dossier et informera ses structures adhérentes de son évolution et des éventuelles actions à entreprendre. En l’état ce dossier doit rester sous la veille de nos structures associatives mais ne doit pas générer d’actions injustifiées à ce stade.

Une image du pseudorasbora est jointe à ce courriel à toutes fins utiles.

Nous vous prions de croire, Monsieur le Président, à l’assurance de notre considération.

 Claude ROUSTAN, Président de la FNPF

Fédération Nationale de la Pêche en France et de la protection du milieu aquatique

17 rue Bergère - 75009 Paris

Tél. 01 48 24 96 00 - Fax 01 48 01 00 65

E-mail : fnpf@federationpeche.fr          Site internet : www.federationpeche.fr

17 novembre 2015 Précisions de la FNPF

Le Goujon Asiatique: Attention Danger

Publié dans Divers

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Escargot Gastropoda: espèce envahissante

Publié le par APASMC

Pomacea sp., vérifions l'absence de cet escargot !

Un escargot aquatique exotique envahissant s'est installé en Espagne.
Il n'a pas été observé en France, mais il est important de s'assurer  
de son absence ou de détecter précocement sa présence.

Susceptibles d'être introduits accidentellement, la détection doit être la plus précoce possible (classés au niveau mondial dans la liste des 100 espèces les plus envahissantes...).
Leur principale incidence est de détruire quasiment toute la végétation aquatique et de proliférer (absence de prédateur suffisamment efficace). Les conséquences sont catastrophiques pour l'écosystème.

Ils n'ont encore jamais été signalés en France en milieu naturel, mais une grande partie du domaine piscicole de la région est compatible avec son développement (Rhône, Camargue, canaux, contre canaux, basse sorgue, basse durance, etc.).

 

 

 

FICHE de terrain Aide Mémoire

 

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DIVERS

Publié le par APASMC

Pêche pendant la fermeture du brochet

La réglementation dit que pendant la période d’interdiction spécifique de la pêche du brochet selon l’article R.436-33 CE, la pêche au vif, au poisson mort ou artificiel et aux leurres susceptibles de capturer ce poisson de manière non accidentelle est interdite dans les eaux classées en 2ème catégorie.

Voici donc la liste des appâts autorisés, et la liste des appâts interdits, dans le département des Bouches du Rhône :

AUTORISES : Ver de Terre (manié, tirette, drop shot).
Teignes et larves d’insectes.
Mouches artificielles (nymphes, émergentes, sèches).

INTERDITS : Toutes formes de leurres (souples, durs, métalliques, etc.). Y compris leurres de type WORM !
Poissons vivants ou morts.
Mouches de types streamer, souris, popper…
Morceau de lard, couenne, etc.

Il semble évident par contre que la RECHERCHE du brochet durant cette période est formellement interdite, quelque soit la technique utilisée, et que toute capture ACCIDENTELLE de brochet doit voir le poisson remis immédiatement à l'eau dans les meilleures conditions permettant sa survie.                                                     (Source Fd13)

BLACK-BASS et SANDRES protègent leurs nid       suite...


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Dépôts de détritus Canal d'Arles à Fos 

RAPPEL

En partie basse du Canal d'Arles Fos, rive droite    lieu-dit "Le Tonkin" et en amont du barrage Anti-sel , les chasseurs ont installé (depuis longtemps) une poubelle réservée EXCLUSIVEMENT à la récupération des douilles de cartouches.
N'y mettez pas vos détritus !

Sur les lieux de pêche, comme partout dans la nature, remportez vos déchets. Merci

 

 

Le Domaine du Lac, lieu agréable très apprécié des promeneurs, sportifs et pêcheurs, est aussi habité par une belle famille de cygnes, des canards et divers volatiles. Merci de ne pas nuire à cette belle harmonie et de faire acte de citoyenneté en remportant vos déchets et notamment, fils de pêche, hameçons et leurres qui peuvent les blesser, voire les tuer.  

 

 

UN GARDE PÊCHE de l'APASMC AGRESSÉ 

 
 

Un de nos Gardes-pêche a été agressé, verbalement et Physiquement parce qu'il remplissait ses missions en signifiant à un pêcheur qu'il était en infraction en posant des filets.
La police est intervenue et a maîtrisé le "forcené " qui s'en prenait également aux bateliers présents.
Soigné au CH d'Arles , avec une attelle et 3 jours d'ITT notre garde à déposé plainte. Un PV de constatation d'infraction à la Police de la Pêche a également été rédigé.

Toute action violente sur des personnes est intolérable, mais elle est encore plus inadmissible envers un Garde Pêche Particulier assermenté chargé de certaines missions de police judiciaires et qui s'investit BÉNÉVOLEMENT au service de la pêche.

L'APASMC et la Fd13 seront à ses côtés pour que cette action soit réprimée et soit dissuasive pour que de tels faits ne reproduisent plus.

Bon rétablissement.                                                                            AG   20210420

 
 

 

 
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Canal d'Arles à Fos : Le pêcheur professionnel replie ses filets
 

        Le 24 mars 2019 le Président de l'Association des Pêcheurs Arles-St Martin de Crau et sa garderie ont  "convaincu" Monsieur Robles , pêcheur professionnel d'arrêter définitivement son activité dans le canal d'Arles à Fos.

          Pour sauvegarder la ressource piscicole du canal, l'APASMC et la Fédération de pêche des Bouches du Rhône avaient  émis un avis défavorable à l’attribution d'une licence de pêche à un pêcheur professionnel, mais n'avaient pas été entendus. 

          C'est une très bonne nouvelles pour tous les pêcheurs amateurs et pour marquer l’événement un déversement de poissons exceptionnel sera programmé.

extrait du courrier de Monsieur Robles du 24 mars 2019

NB: Devant l'utilisation malsaine qui en est faite sur Facebook , j'ai supprimé le lien vers ce courrier. Il est consultable au local associatif.

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Rejets dans le Rhône à Tarascon

Ci-après une vidéo postée sur Facebook par un pêcheur, sur des rejets dans le Rhône au niveau de l'entreprise "Fibre Excellence Tarascon".

https://www.facebook.com/jess.fouquetlouis/videos/2243594635877420

 

Nous sommes allés constater  cet après-midi, et effectivement , c'est impressionnant.

C'est environ à 200 m en aval de la prise d'eau de cette entreprise. (~Pk 270.5)

 

Nous sommes allés ensuite quelques km en aval, au premier point accessible du Rhône (Pk 274.5) et visuellement on ne voit rien sur l'eau.

Vidéo d'aujourd'hui du rejet:  

20181022 Pollution Rhône Tarascon

 

Nous avons signalé le fait à l'AFB (ex ONEMA), à la Fédération de pêche des BdR et à la Gendarmerie fluviale de PSL

22 octobre 2018

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Un nouveau panneau au Domaine du Lac

 

Prolongement de la Via Rhona
Le conseil départemental des Bouches-du-Rhône prolonge la piste cyclable  du pont Van Gogh au pont Réginel en longeant le canal d'Arles à Fos
Merci de ne pas entraver la réalisation des travaux par des stationnements gênants
article Arles Info 
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2 octobre 2017

Etang des Aulnes, informations importantes

 

1

IRSTEA , Institut national de recherche  en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture,

 va effectuer une étude qui vise à étudier le comportement du Silure Glane dans l'étang des Aulnes.

Ce projet, réalisé en collaboration avec le CD13, va durer 4 ans et porte le nom de "SILUNE"

50 individus seront capturés et relâchés munis d'émetteurs acoustiques et des capteurs seront installés dans l'étang

En conséquence il est demandé aux pêcheurs de relâcher tout silure pêché dans l'étang ou de remettre au gardien les individus morts.

Si du matériel (capteur…) venait à être accroché par une ligne, merci de le remettre également au gardien.

Une information sera affichée sur le parking et le projet sera présenté lors de notre assemblée générale qui se tiendra le 13 janvier 2018.

 

2

Afin de définir les dispositions d’ancrages des futurs pontons de pêches à l'étang des Aulnes, des sondages géotechniques à l’aide d’une barge vont se dérouler les semaines 41 et 42, vers la zone de pêche. La mise à l’eau de la barge s’effectuera depuis l’embarcadère côté Mas.

Des panneaux d’information à l’attention du public et des pêcheurs seront installés prochainement.

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Message reçu via notre site:

Merci M. Le Garde

Bjr, Juste un petit mot pour remercier M. le Garde qui est passé ce jour vers 13h derrière le Pont Van Gogh et qui m'a sorti d'un mauvais pas. Après une glissade le bord di Viguerat impossible de remonter seul heureusement que se Monsieur est passé par là. Voila une petite histoire qui se fini bien et plus de peur que de mail.
Merci à Lui
Jacques

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Du 21 au 27 août Arles revit son passé antique

www.festival-arelate.com           www.festival-peplum.com

Mais comment pêchaient les romains?    clic sur l'image

 

 

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Etang des Aulnes
Vandalisme ou inconscience?

Des pêcheurs nous ayant alerté qu'à nouveau une grande quantité de poissons s'asphyxiaient dans le bassin des pompes, nous avons monté une opération de sauvetage mercredi 13 février. Plus de 300kg de poissons ont ainsi été sauvés.

Nous nous sommes aperçu que la grille que nous avions installée sous la passerelle pour empêcher que les poissons entrent dans ce bassin avait été enlevée ! Des personnes, bien ou mal intentionnées, avaient coupé les fixations !

Le lendemain jeudi la grille a été réinstallée et fixée de façon plus efficace.

Malheureusement entre temps des milliers de poissons, poussés par les cormorans ou attirés par l'arrivée d'eau dans ce bassin , sont de nouveau entrés. (L'eau contient peut-être un produit appétant, des recherches sont en cours).

Plusieurs semaines de travail des gardes et des bénévoles qui ont sorti des centaines de kilos (voire des tonnes) de poissons ce trou ont ainsi été annihilées.

Amis pêcheurs ne prenez plus d'initiative de ce genre sans nous consulter auparavant

Une nouvelle opération de sauvetage  aura lieu lundi 20 février 17. RDV à 10h à l'étang

18/02/2017 AG

Deux nouvelles opérations de sauvetage d'envergure ont été réalisées les 15 et 20 février. Plus d'une tonne de poissons ont été sortis,   de ce bassin par les administrateurs  de l'Association des Pêcheurs Arles St Martin de Crau aidés par des bénévoles.

 

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Les pollueurs ont encore frappé!
Pont Van Gogh le 10novembre 2014
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Lettre anonyme...

Je pensais qu'elles étaient d’un autre temps, celui où la communication se faisait essentiellement par courrier... 
Lundi 28 janvier 2014 nous avons reçu une lettre anonyme d'un pêcheur mécontent. Quel courage il a du lui falloir pour poster cette lettre au lieu de venir nous voir pour s'exprimer.
Nous tenons une permanence tous les lundis (sauf en août). Il y a aussi l'Assemblée Générale annuelle où tous les pêcheurs peuvent s'exprimer et prendre connaisance des actions effectuées par les membres de notre association, qui sont tous des BENEVOLES.
L'auteur de cette lettre n'y a vraissemblablement jamais assisté.
Et s'il pense que nous n'en faisons pas assez, qu'il nous rejoigne et nous montre comment mieux faire. Nous accueillons toujours avec plaisir les bonnes volontés.

copie de la lettre                                                                    AG       

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  Des poissons morts dans les poubelles du Domaine du Lac
 

Les services techniques de St Martin de Crau nous signalent la présence  de poissons morts dans les poubelles du domaine du lac entrainant la prolifération d'asticots.

Si ces larves sont appréciées par les  pêcheurs pour escher leurs hameçons, elles le sont moins pour les autres usagers et pour les agents du service de nettoiement, surtout en  période de fortes chaleurs.

Merci pour eux de ne pas mettre de poissons dans les corbeilles à déchets

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RECHERCHE : Blageons, Bouvières et Barbeau Méridional

Publié le par APASMC

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Merci  

Le BLAGEON
 
 
blageon poisson
 

DESCRIPTION

le blageon a un corps allongé, un dos brun à reflets gris-bleu, des flancs argentés, un ventre blanc, des nageoires jaune-brun ; la ligne latérale est bordée d'une pigmentation orange. Une bande longitudinale noire violacée (visible surtout chez les mâles) est située au dessus de la ligne latérale, de l'œil jusqu'à la nageoire caudale.
La bouche est infère, le museau mousse.
Taille : de 10 à 25 cm.
Il existe des variations morphologiques de l'espèce selon la situation géographique (d'Aubenton et al, 1971):
- Le L.s.soufia se caractérise par une couleur argentée, un dos rectiligne, des nageoires pectorales étroites et les lobes de la nageoire caudale sont aiguës.
- Le L.s.agassizi a une pigmentation très accentuée (dos sombre, bande noire marquée sur les flancs) et est plus fusiforme.
- Le L.s.multicellus possède un museau court large et épais par rapport au type précédent alors que la pigmentation en diffère peu.

BIOLOGIE

Le blageon, fréquente les eaux courantes à fond de graviers.
C'est un poisson grégaire. La période de reproduction se situe de fin mars à début mai, les couleurs des reproducteurs sont alors avivés et le mâle porte des tubercules nuptiaux sur la tête et les opercules. La ponte (5000 à 7000 ovules/femelle) s'effectue sur les graviers.

ORIGINE ET DESCRIPTION

L'espèce Leuciscus soufia au sens large serait autochtone dans les bassins du Rhin, du Rhône et des fleuves côtiers de l'est méditérrannéen (Spillmann, 1961). Il est signalé dans le Doubs, la Saône, l'Ouche (Blanchard, 1866 ; Gensoul, 1908 ; Verneaux, 1973), la Seille, le Ithône, l'Ardèche, la Durance (Grégoire, 1983), dans les lacs d'Annecy et du Bourget et dans l'Hérault (Gervais, 1897 ; Gensoul, 1908). Sa présence a été constatée dans le bassin de l'Aube.
Les variations des types morphologiques de l'espèces se font suivant un arc allant de l'Italie à la Bavière en passant par les Alpes (Spillmann, 1961). Ainsi le L. s. soufia est cantonné au fleuve Var, le L. s. agassizi à la vallée du Rhône, de l'Argens, le Gapeau et l'Hérault (Kiener, 1985) et le L. s. multicellus est présent dans la Bevera (Alpes-maritimes).

PÊCHE

Il se pêche au coup et à la mouche comme la vandoise. Il est amusant à capturer en raison de sa vivacité et de sa défense.

 

  la BOUVIERE
 
 
bouviere poisson
 

DESCRIPTION

Le corps est haut et comprimé latéralement; le dos est gris-vert, les flancs argentés avec une bande bleue de la caudale au milieu du flanc, le ventre blanc-rose. Les écailles sont grandes (34 à 38 dans une ligne longitudinale. La ligne latérale est incomplète).
Taille : de 5 à 8 cm jusqu'à 12 cm.

BIOLOGIE

La bouvière vit en bancs dans les eaux lentes peuplées de Mollusques Bivalves (du Genre Unjo et Anodonta).
En période de fraie (avril-juin), le mâle est teinté de rouge sur la gorge, la poitrine et le ventre; et de vert-bleu sur le dos. Il se choisit alors un territoire qui contient une moule, la femelle dépose ses ovules (une quarantaine) dans la cavité palléale du Bivalve grâce à un très long ovipositeur. Le mâle libère alors Sa semence à proximité du Mollusque, le siphon inhalant de ce dernier entraîne les spermatozoïdes avec l'eau filtrée. Les ovules sont alors fécondés. L'incubation dure 2 à 3 semaines puis les alevins abandonnent la moule qui les abritait.

ORIGINE ET DISTRIBUTION

Elle était signalée au siècle dernier dans la Seine, la Marne, la Moselle, la Saâne (Valenciennes, 1848 ; Gehin, 1868 ; Gensoul, 1908). Elle aurait gagné le bassin de la Loire par le canal du Nivernais (Roy, 1952). Spillmann (1961) et Grégoire (1983) la considérait comme absente au sud d'une ligne allant de la Charente au massif central Des captures ont eu lieu en Camargue en 1980, l'espèce se serait étendue vers le sud par le Rhône et les canaux de Provence (Kiener, 1985). Son aire de répartition apparaît actuellement comme très fragmentée.
La répartition de la bouvière est largement conditionnée par la présence des Mollusques qui abritent la ponte.
Cette espèce est susceptible de bénéficier de mesures de protection prise dans le cadre d'un arrêté de biotope (arrêté du 8/12/88).

PÊCHE

La bouvière se prend parfois en pêchant les gardons , les ablettes ou les poissons de friture dans les eaux calmes et les canaux. Elle mord surtout à l'esche carnée de très petite taille.


 

  Le BARBEAU méridional
 
 

 

 

DESCRIPTION

Le barbeau méridional (Barbus meridionalis) présente un corps fuselé et trapu avec un dos bombé, taillé pour les eaux vives dans lesquelles il aime vivre.
Sa tête est longue, avec des yeux de taille moyenne et une bouche infère, adaptée à son mode de nutrition benthique.
Les lèvres du barbeau méridional sont épaisses et possèdent deux paires de barbillons attachés à la lèvre supérieure.
Les nageoires caudales et anales du barbeau méridional sont fortement échancrées. La nageoire anale est très longue et atteint l'origine de la nageoire caudale.
La nageoire dorsale est assez courte et comporte 7 à 11 rayons dont le premier est ossifié.
Le barbeau méridional possède des flancs jaunâtres avec un ventre blanc. Son dos est gris brun ou gris vert.
Ses nageoires sont jaune-orange et sont recouvertes, pour les nageoires impaires, ainsi que pour le dos de petites taches sombres.
Le corps du barbeau méridional est recouvert d'une multitude d'écailles de taille moyenne

Sa taille habituelle  est de 20 cm pour un poids de 200 grammes.

ORIGINE 
Le barbeau méridional (Barbus meridionalis) est une espèce typique du sud de la France et du Nord de l'Espagne. Le barbeau méridional est plus petit que son cousin, le barbeau fluviatile et il est considéré aujourd'hui comme un poisson potentiellement menacé.

PÊCHE

Toutes les techniques de pêche adaptées au barbeau fluviatile sont utilisables pour capturer le barbeau méridional.
Cependant, un matériel plus léger pourra être utilisé puisque ce poisson possède une taille beaucoup plus réduite.
La pêche à la ligne flottante ou à la plombée avec un appât qui repose sur le fond est idéale pour capturer ce poisson.

Float Tube sur le canal Arles à Fos

Publié le par APASMC

 Concours en Float-tube  à Arles le 10/07/22

Belle et chaude journée pour cette manche Arlésienne qui a réuni 16 compétiteurs pendant sept heures sur le canal d'Arles à Fos (à Bouc). 16 seulement ?, pourrait-on penser comparé au 29 de l'an dernier. Mais dans le contexte actuel , chaleur, Covid et surtout le prix du carburant,  on peut être satisfait. Car certains viennent et seraient venus de loin, parfois de très loin.

Bilan satisfaisant également au niveau des prises avec 22 poissons  - 4 perches et 18 Black Bass - capturés par 10 pêcheurs (donc 6 capots). Tous remis à l'eau vivants après avoir été mesurés et photographiés. (en attente de photos)

Vainqueur de cette manche : Vincent SCAILEREZ avec 4 prises.
Suivent sur le podium Julien FRIZOL (2ᵉ) et Bertrand SIGRIST (3ᵉ).
Et plus gros poisson : Benoit PARMENTIER

Merci à tous les participants, à Lulu, commissaire assisté de Christophe, et aux organisateurs.

Album photos Pêche                photos des prises et Remise des prix
Classement simple de la manche d'Arles

 

 

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 Concours en Float-tube 2021 à Arles

Belle journée pour cette manche Arlésienne qui a réuni 29 compétiteurs pendant sept heures sur le canal d'Arles à Fos (à Bouc).

Les poissons étaient présents également puisque 32 Black-Bass, 3 brochets, un sandre et une perche ont été pris, mesurés et remis à l'eau tous vivants. À noter la présence d'un énorme silure qui a donné bien des émotions à un floatuber avant de lui briser sa canne au bout de 3/4 d'heure de combat. (en attente de photos)

Vainqueur de cette manche : Vincent SCAILEREZ avec 3 Blacks et 1 Brochet.
Il remporte également le trophée du plus gros poisson avec son brochet de 702 mm .

Suivent sur le podium Laurent DAVID (2ème) et Clément LOPEZ (3ème). 

Merci à tous les participants d'être venus, parfois de très loin, aux commissaires et aux organisateurs.

Album photos jour et remise prix               photos des prises
Classement de la manche d'Arles
Origine géographique des  participants

 

 

Formulaire Inscription     Descriptif

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* 2020 *

 

 

La manche d’Arles aura lieu le dimanche 2 août à partir de 8h00 jusqu’à 15H. Le briefing se fera à 7h30.

Vu la situation nous vous demandons de respecter les gestes barrières.
Pour les inscriptions bien envoyer le dossier complet à l’APASMC. (voir feuille d’inscription).Pour tout autre renseignement, veuillez  contacter Team Leurres 84 en MP sur la page facebook.

 

Local APASMC

8, rue Jean Henri Fabre   13200 Arles  
GPS: 43.669626,        4.623631

 

Mise à l’eau

Quai Boudignon, au bout de la rue Charcot   GPS: 43.666226,   4.627476

Feuille-d'inscription-ARLES-2020   Règlement Team Leurres 84 Floatournament 
Photos Prov   Classement

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Dimanche 7 juillet 2019: 
3ème édition du 
Concours de pêche en Float Tube

à Arles,  canal d'Arles à Fos 

 

 f  défi-sud fishing float tube tournament 

Fiche inscription

Album photos journée      photos des prises        Classement 2019

 

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2018

 

 

 f  défi-sud fishing float tube tournament 

     Réglement     

 Feuille inscription     

Programme

Photos

Compte rendu détaillé 2018

   

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INÉDIT EN PAYS D'ARLES

 

 

Programme  

     Règlement    

    Feuille d'inscription

Compte Rendu

Classement

   Toutes les photos

Interview Soleil FM

 

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 PÊCHE EN FLOAT TUBE  (juillet 2010)

En temps qu’association de pêche locale l'APASMC n'est pas opposée à l'utilisation de float tube pour pratiquer la pêche sur le canal d’Arles à Fos,  à condition de respecter le règlement national de la pêche et notre règlement intérieur, notamment concernant le nb de prises et la maille des carnassiers. (REGLEMENT INTERIEUR de l'APASMC )

Il appartient à l'utilisateur de s'informer et de respecter les réglementations existantes,  notamment le code de l'environnement (art. L214-12 ...), le règlement général de police de la navigation intérieure ( art 9.01 et suivants),  etc.

Il est bien entendu que les règles de bonne conduite envers les autres usagers du canal s'imposent, et que la Fédération de pêche et l' APASMC ne peuvent être tenues comme responsables en cas d’accident

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La Pêche en Float tube (source Fd 30)

Publié dans Divers, Concours

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Étang des Aulnes

Publié le par APASMC

Maj.: 03/06/2021

 
Reprise des pêches scientifiques à l'étang des Aulnes
 
 

 

Dans le cadre du projet "SILUNE" des pêches scientifiques seront effectuées dans l'étang dans la période du 1er juin au 31 décembre 2021.
Certaines de nuit et en bateaux

Détails de l'opération

 

 

18/09/2018:  INFO Étang des Aulnes
 

Dans le cadre de l’étude sur les Silures, l’IRSTEA organise une intervention  à partir du 23 septembre au 23 octobre 2018:

 

2 ou 3 bateaux seront présents  sur l’Etang, et quelques personnes sur les berges.

Ces personnes ont reçu une autorisation du Département pour circuler sur l’ensemble du domaine (arrêté préfectoral du 7 juin 2018). Les immatriculations des véhicules et des bateaux, sont connus de nos services et  enregistrés. La  Réserve est également informée de leur présence.

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27/06/2018: Communication IRSTEA

 

Conformément à l’arrêté préfectoral en date du 7 juin 2018 autorisant la capture de poissons à des fins scientifiques dans l’Etang des Aulnes à Saint-Martin de Crau, j’ai le plaisir de vous annoncer que nous effectuerons des pêches lors de la semaine du 2 au 6 juillet.

Cette campagne estivale prépare une campagne plus longue qui se déroulera en début d’automne

 

 

 

2 octobre 2017

Etang des Aulnes, informations importantes

 
 
 

 

IRSTEA , Institut national de recherche  en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture,

 va effectuer une étude qui vise à étudier le comportement du Silure Glane dans l'étang des Aulnes.

Ce projet, réalisé en collaboration avec le CD13, va durer 4 ans et porte le nom de "SILUNE"

50 individus seront capturés et relâchés munis d'émetteurs acoustiques et des capteurs seront installés dans l'étang

En conséquence il est demandé aux pêcheurs de relâcher tout silure pêché dans l'étang ou de remettre au gardien les individus morts.

Si du matériel (capteur…) venait à être accroché par une ligne, merci de le remettre également au gardien.

Une information sera affichée sur le parking et le projet sera présenté lors de notre assemblée générale qui se tiendra le 13 janvier 2018.

 
 

 

 

02/10/2017

Afin de définir les dispositions d’ancrages des futurs pontons de pêches à l'étang des Aulnes, des sondages géotechniques à l’aide d’une barge vont se dérouler les semaines 41 et 42, vers la zone de pêche. La mise à l’eau de la barge s’effectuera depuis l’embarcadère côté Mas.

Des panneaux d’information à l’attention du public et des pêcheurs seront installés prochainement.

 

Etang des Aulnes
Vandalisme ou inconscience?

Des pêcheurs nous ayant alerté qu'à nouveau une grande quantité de poissons s'asphyxiaient dans le bassin des pompes, nous avons monté une opération de sauvetage mercredi 13 février. Plus de 300kg de poissons ont ainsi été sauvés.

Nous nous sommes aperçu que la grille que nous avions installée sous la passerelle pour empêcher que les poissons entrent dans ce bassin avait été enlevée ! Des personnes, bien ou mal intentionnées, avaient coupé les fixations !

Le lendemain jeudi la grille a été réinstallée et fixée de façon plus efficace.

Malheureusement entre temps des milliers de poissons, poussés par les cormorans ou attirés par l'arrivée d'eau dans ce bassin , sont de nouveau entrés. (L'eau contient peut-être un produit appétant, des recherches sont en cours).

Plusieurs semaines de travail des gardes et des bénévoles qui ont sorti des centaines de kilos (voire des tonnes) de poissons ce trou ont ainsi été annihilées.

Amis pêcheurs ne prenez plus d'initiative de ce genre sans nous consulter auparavant

Une nouvelle opération de sauvetage  aura lieu lundi 20 février 17. RDV à 10h à l'étang

18/02/2017 AG

Deux nouvelles opérations de sauvetage d'envergure ont été réalisées les 15 et 20 février. Plus d'une tonne de poissons ont été sortis,   de ce bassin par les administrateurs  de l'Association des Pêcheurs Arles St Martin de Crau aidés par des bénévoles.

Photos

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20231205 AG Medaille OR du Bénévolat

Publié le par APASMC

ORDRE DÉPARTEMENTAL DES BÉNÉVOLES

 

Mardi 5 décembre, Alain GONDAT président de l'ASSOCIATION DES PÊCHEURS ARLES - ST MARTIN DE CRAU a reçu la médaille d'or de l’Ordre départemental des bénévoles.

Avec le bronze pour Raymond REMI, Garde-Pêche, et l'argent pour Philippe PEYRIC, Vice-président, obtenus en février, ce sont trois membres actifs de l'APASMC qui ont été distingués par le Département en 2023

20231205 AG Medaille OR du Bénévolat
20231205 AG Medaille OR du Bénévolat
20231205 AG Medaille OR du Bénévolat
20231205 AG Medaille OR du Bénévolat
20231205 AG Medaille OR du Bénévolat
20231205 AG Medaille OR du Bénévolat
20231205 AG Medaille OR du Bénévolat
20231205 AG Medaille OR du Bénévolat
3 février 2023 : Raymond REMI, médaille Bronze et Philippe PEYRIC, médaille Argent (pas de Photo) 

 

Publié dans photos, Actualité

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